samedi 28 novembre 2009

Premier bilan avant l'heure: j'aime/j'aime pas


Ou plutôt, ce qui me manquera et ce qui ne me manquera pas quand je quitterais le pays la semaine prochaine.
Commençons par les aspects négatifs pour finir sur une touche positive.

Ce qui ne me manquera pas:
- La pollution. S'il y a vraiment une chose dont je vais me passer, c'est bien elle. Surtout ces derniers jours où un nuage depollution est bel et bien présent du matin jusqu'au soir. Adieux les maux de gorge, toux, gaz d'échappements. mais la pollution est aussi sonore. Si le Thaïlandais n'est pas un adepte du klaxon sur la route, le son des tuk tuk, des sonos crachant de l'Issan music à fond ne me manquera pas. Les sifflets des policiers et gardes assurant la circulation non plus!

- La perception de l'étranger comme une vache à lait. C'est l'un des aspects les plus énervants du pays. Le Farang, c'est-à-dire l'étranger, est le bienvenu avec ses devises, mais il est responsable de tous les maux du pays. Bref, le fait de se faire pigeonner est relativement désagréable, même si au fil du temps, on s'y fait (et paradoxalement, ce sont mes amis thaïs qui ne cessent de me dire que j'ai raison de me rebeller quand un chauffeur de taxi essaye de m'avoir. mes amis farangs recommandent - à juste titre - la prudence.

- La désagréable sensation de se croire par moments en Corée du Nord et non dans une démocratie. Mais étant devenu complètement parano sur ces sujets depuis que je suis arrivé ici (il suffit de voir les arrestations de personnes ayant fait courir des rumeurs sur l'état de santé du Roi), je développerais en rentrant.

- Le complexe de supériorité des thaïlandais sur leur voisins, et des Bangkokiens sur le reste du pays.

-la circulation. Cela va de paire avec la pollution.

- le "sur-service". l'impossibilité de se servir soit même un verre d'eau au restaurant, le fait qu'il soit improbable de pénétrer dans un magasin sans être harceler par un vendeur 10 secondes après avoir franchit la porte de l'échoppe.

- L'overdose de climatisation dans les bureaux, cinémas, centres commerciaux, transports en communs, taxis, etc.


Finalement, il n'y a pas tant de points négatifs que je ne le pensais. Alors, quels sont les choses qui vont me manquer? Eh bien elles sont nombreuses.

- le sourire permanent des gens
- la disponibilité et la gentillesse
- la nourriture thaïe: la fraicheur de la salade de papaye, tellement épicée que l'on en pleure! Le doux parfum du Masuman kai, ce curry de poulet du Sud du pays.
- l'odeur de la citronnelle, celle du jasmin, un peu partout dans le pays.
- la folie de Bangkok, où tout est possible, où tout peut devenir réel
- les soirées en haut d'un Skybar, à regarder la ville en pleine ébullition malgré l'heure tardive.
-voir des animaux dormir au milieu de la route et tous les véhicules les éviter. Cela me surprend tous les matins.
- le trajet en motobike, on y prend très vite goût.
-le climat, plus désagréable
- la possibilité de découvrir des choses différentes, dans le Nord multi-ethnique ou le Sud, bercé par les traditions malaises.
-la facilité d'accès à l'ensemble de la région, en quelques vols à bas prix, on peut se retrouver en Australie.
- le travail que je faisais ici au quotidien
- mes amis, que je reverrais, je n'en doute pas.


beaucoup d'autres choses, j'en suis sur, mais des choses auxquelles je ne pense pas actuellement.

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