samedi 26 septembre 2009

Weekend a Bangkok

Ce weekend, je reste sur Bangkok. Je n'ai pas grand chose de programmé, mais l'un de mes camarades de Master vient passer quelques jours en Thaïlande et c'est avec grand plaisir que je l'accueille. Il connait déjà bien la région et la ville pour y avoir passé quelques mois il y a tout juste un an.
De mon coté, beaucoup de travail avec une semaine qui s'annonce bien plus chargée que les autres. Concernant les nouvelles thaïlandaises, le Roi semble aller mieux, ce qui est une bonne chose pour le pays.

Je profite de l'absence de grands bouleversements pour aborder une thématique de premier ordre, la Thaïlande et le développement durable. La première chose qui surprend en arrivant ici, c'est de trouver du plastique de partout. Pour toute boisson achetée dans un étal de rue ou dans un 7/11, une paille et un sac plastique est fourni. Il est possible de refuser, mais les thaïs ne semblent pas comprendre le geste. On trouve aussi du plastique autour des bouchons de bouteilles d'eau, tel un sceau sécuritaire. Les emballages sont multipliés et l'impact environnemental s'il n'est pas visible au premier abord dans Bangkok ou sur les plages du Sud, doit toutefois être conséquent.
Autre aspect, la circulation qui vous l'avez compris, m'impressionne jour apres jour. Ici, il est impensable de marcher et les transports en communs sont peu nombreux (bien que les gouvernements successifs tendent a développer ces derniers).
On a donc la sensation permanente d'être dans un pays quasi occidentalisé (voire, sur certains aspects techniques, en avance) mais pour lequel les normes que nous essayons d'instaurer dans nos pays sont encore totalement inconnues.
Comme toujours les différences culturelles sont présentes, enrichissantes et surprenantes.

dimanche 20 septembre 2009

Weekend a Phuket


Vendredi, après le travail, me voici parti vers l’aéroport de Bangkok, afin de rejoindre l’île de Phuket, station balnéaire par excellence. Parti avec une heure et demie d’avance sur mon horaire, le trajet sera finalement très rapide. Le temps d’enregistrer et me voici dans un appareil d’Air Asia pour une heure de vol. Air Asia est une compagnie Low Cost asiatique. Mais attention, rien a voir avec nos Low Cost. Le service est à peu prés équivalent à celui que l’on retrouve sur les vols domestiques d’Air France. Me voici à l’aéroport de Phuket. Première surprise, il ne pleut pas. En effet, pendant la saison des pluies – et plus particulièrement au mois de septembre – il est rare de voir un jour sans pluie sur cette ile. Deuxième surprise, bien moins agréable, ma valise est restée à Bangkok. Fort heureusement, la responsable de l’équipe au sol d’Air Asia a tout pris en charge. Je me retrouve alors dans un taxi a destination de mon hôtel, le Royal Phuket Yacht Club, connu sous le nom de Royal Méridien, sur la plage de Nai Harn. L’avantage de cette plage, c’est sa tranquillité. Nous sommes loin du Pattaya local (Patong), dès 22h, tout est fermé. Mon hôtel est aussi le seul a donner sur la mer (il est considéré comme l’un des meilleurs hôtels du monde).
La chambre est tout simplement magnifique et le personnel est aux petits soins. Je reçois finalement un appel de ma nouvelle amie d’Air Asia m’annonçant que ma valise devrait m’être rendue dans le courant de la nuit. Vers 1h du matin, je reçois mes effets, et je peux alors m’endormir tranquillement.

Le samedi matin, une mauvaise surprise m’attend… La pluie. Mais cette averse ne sera que de courte durée et me voila sur la plage. Le Sud de l’ile, où je me trouve est réputé pour ses courants violent et c’est un drapeau rouge qui m’accueille. Toutefois, la consigne d’éviter les baignades ne sera pas respectée bien longtemps, et me voici à mon tour dans des vagues de plus de 2,5 mètres, à jouer comme un gamin. Je quitte la plage à marée basse et me prépare pour l’expédition indispensable à tout touriste : voir le coucher du soleil de la pointe la plus au Sud de l’île. N’écoutant que ma fierté, je me décide à partir à pied pour rejoindre la péninsule. Fort heureusement, une voiture me prendra en charge. Le spectacle est tout simplement magnifique, comme en témoignent les photos. Mais il est déjà temps de repartir, et faute de taxi me voici à pied pour rentrer à l’hôtel. Sur une petite route traversant la forêt, je dois avouer que je n’en menais pas large. Chauves souris, bruits bizarres, attaques de moustiques, j’ai couvert 1,5 km de dénivelé en courant plus qu’en ne marchant. Autre coup de chance (décidément !) un anglais, marié à une thaï me propose de me déposer plus loin. Ce garçon de Manchester, très sympathique, m’a permis de souffler un peu. Après un bon repas, je me retrouve dans ma chambre.

La journée de dimanche a été marquée par un bon petit déjeuner puis par une journée à la plage. Il est alors temps de quitter Phuket et de rejoindre l’aéroport. Seulement, les « taxis » locaux me demandent 800 baths (16€) ! Un scandale. Encore une fois, j’ai souffert de mon orgueil et me voila à pied, sur la route, jusqu’à ce qu’un rasta thailandais parlant français (oui, vous avez bien lu, cela existe) me dépose à l’aéroport pour un prix moindre (650 baths). Me voilà donc sur la route du retour à Bangkok.

Avant de conclure, une petite précision. Je ne sais pas si les médias français l’ont relaté, mais il y a eu des affrontements à la frontière cambodgienne. Tout le monde attendait des escarmouches à Bangkok avec la manifestation des « rouges », mais ce sont finalement les « jaunes » qui ont fait parler d’eux. Il s’agit ici d’un conflit ancien, d’une revendication territoriale. Ceci s’explique par le nationalisme exacerbé, phénomène prégnant dans ce pays. De par sa construction et son besoin d’unité, le nationalisme est quelque peu comparable à ce qui existait en France après la guerre contre la Prusse en 1870. Dans la vision nationaliste thaïlandaise, la Birmanie, le Cambodge et le Laos sont des « sous » Etats, car colonisés. Tout ce qui n’est pas Thaï n’est pas réellement considéré (pour preuve, le conflit ou insurrection, dans le Sud, sur lequel j’essayerai de revenir plus tard). Pour les thaïs, cette question des frontières avec le Cambodge est donc primordiale. Mais pour nous, cette mobilisation peut paraître ridicule. Tout ceci pour un temple, cela peut sembler totalement inopportun. Mais ici, l’importance est considérable.

Mon programme de la semaine s’annonce chargé. Mes prochains weekend seront sur Bangkok, je reçois la visite d’un ami de Lyon et de mon ami de Singapour avant l’arrivée d’Aline le 4 octobre.

samedi 19 septembre 2009

Phuket


Juste un petit message pour dire que je suis à Phuket et que tout se passe bien. La journée de samedi a été bien remplie, avec une occupation prédominante, la plage! J'ai eu beaucoup de chance de ne pas avoir de pluie! J'espère qu'il en sera de même demain...
Rendez-vous lundi soir pour le récit de mon épopée (c'est le cas...) à Phuket.
En attendant, les photos sont disponibles ici:
http://picasaweb.google.fr/alban.sciascia/20090918Phuket?authkey=Gv1sRgCMT7tcvp-v6JUA#

ps: la photo qui illustre ce message date de ce soir.

jeudi 17 septembre 2009

Quelques nouvelles avant le weekend

J’ai délaissé le blog pendant quelques jours, mais tout se passe bien. J’ai eu beaucoup de travail cette semaine et je n’ai donc pas pris le temps de vous tenir informé. Rendez-vous dimanche soir ou plutôt lundi, car je pars des demain soir en weekend sur la mer d’Andaman à Phuket. J’espère avoir du beau temps, mais j’en doute fortement étant donné que nous sommes en pleine saison des pluies.
En attendant, je vous conseille de jeter un coup d'oeil sur ce lien qui nous raconte l'histoire des Moken , « Gitans de la mer » ou Orang Laut en langue malaise:
http://joanoji.blogspot.com/2009/06/les-nomades-des-flots.html

dimanche 13 septembre 2009

8, 06 kilomètres


8, 06 kilomètres

C’est la distance que j’ai parcouru à pieds aujourd’hui, sous une chaleur d’enfer. Le plus inquiétant vient peut-être du fait que cette marche était volontaire. Pas de grasse matinée aujourd’hui, mais un lever vers 8h afin de rejoindre la gare de Hua Lamphong où j’ai pu acheter un billet de train pour Ayutthaya. Sous ce doux nom se cache l’ancienne capitale du Siam dont les vestiges sont une excursion à ne pas louper. L’avantage d’Ayutthaya, c’est sa proximité : seulement 70 kilomètres sépare la cité royale de Bangkok. Soit, deux heures de train en prenant l’omnibus. Me voici donc à la gare où j’opte pour un billet en 3eme classe à 20 baths. Le confort est plus que sommaire : banquette en bois, et ventilateurs. Au bout de quelques minutes, je m’installe au bout du train d’où je pourrais prendre l’air et des photos.
Une fois arrivé sur place, je suis assailli par les chauffeurs de tuk tuk, mais je tiens à me débrouiller. Et me voici sur le ferry qui va me permettre de traverser la Mae Nam Pa Sak, rivière ceinturant l’Est de la cité d’Ayutthaya. Une fois à terre, je me décide à faire une halte pour déjeuner avant d’attaquer les visites. Et bien entendu, je persiste à continuer à pieds, sous un soleil de plomb. Je ne le regrette pas car la ballade fut très agréable. Au programme, visite des ruines et du Wat Phra Mahathat, dont la pièce maîtresse est sans doute cette tête de Bouddha sculptée dans les racines. Bien que n’étant pas spécialement intéressé par les religions en général et par le Bouddhisme en particulier, je dois avouer que j’ai trouvé cette visite très intéressante et enrichissante.
Le fait de voir des thaïs, mais aussi des Bouddhistes de toutes origines se recueillir face aux Bouddhas m’a marqué. Non pas que les cérémoniaux des autres religions me laissent totalement indifférent, mais je ne sais pas comment l’expliquer, cette philosophie de vie(le Bouddhisme) me surprends jour après jour. Ici, certains taxis sont transformés en autels roulants, sur les marchés, la première vente donne lieu à une bénédiction. Les animaux errants sont entretenus car la religion interdit aux bouddhistes de tuer ces derniers. Le sens de la vie semble profondément différent de ce que véhiculent les autres religions.

Mais revenons à ma visite. Par la suite, j’ai rejoint le Wat Phra Si Sanphet, ancien palais royal. Profitant de a présence de banc, je me suis reposer quelque peu avant de repartir à pied, puis en Tuk Tuk et ferry vers la gare. Après un voyage en train express (245 baths la 2eme classe cette fois ci, on est loin des 20 baths de départ) je suis rentré à la résidence d’où, épuisé, j’écris ces quelques lignes.
Les photos de la visite sont disponibles sur un nouvel album picasa
http://picasaweb.google.fr/alban.sciascia/Ayutthaya?authkey=Gv1sRgCLCa6JDZpcK4ggE#

jeudi 10 septembre 2009

Sous la pluie



Je savais que je venais ici pendant la saison des pluies, mais je ne m’attendais pas à cela. Alors que j’avais prévu d’aller à Chinatown, un orage a débuté et la pluie continue de tomber à l’heure actuelle…
J’ai tout de même pu me balader dans le quartier chinois pendant quelques instants avant de m’installer dans la rue et de déguster quelques crevettes grillées. Il faudra que je retourne dans ce quartier afin de mieux en profiter. En rentrant, j’ai eu de l’eau jusqu’au chevilles en sortant du taxi, ce qui n’est pas si surprenant. Ce weekend, journée à Ayutthaya s’il fait beau avec un départ en train et un retour en bateau. Et il est possible que je parte dans le Sud le weekend prochain, direction Phuket, les plages de sables blancs et l’eau bleue turquoise (quoique pendant la saison des pluies, je doute de me prélasser dans ce tableau idyllique).

mercredi 9 septembre 2009

Retour au travail


De retour à Bangkok, le travail a repris son cours. Aujourd’hui, le 9 septembre 2009, le gouvernement a décidé d’instaurer une nouvelle journée du Roi. Tous les portraits de la Reine ont donc disparus pour être remplacés par ceux du souverain. Les employés du gouvernement étaient invités à se réunir vers 9h du matin afin de chanter pour le Roi. Je reviendrais sur la question de la monarchie plus tard bien qu’elle ait un lien direct avec le sujet que vais aborder, les rouges contre les jaunes.
Je ne sais pas si les médias français parlent beaucoup en ce moment plus la date de l’anniversaire du coup d’Etat approche, plus les médias locaux s’affolent. Il y a trois ans, un coup d’Etat militaire avait renversé le gouvernement de Tahksin Sinawatra (les rouges). Ce dernier est alors parti avec l’argent du pays pour acheter le club de football de Manchester City…
S’en est suivi une période très instable pendant laquelle le principal fait marquant fut l’occupation de l’aéroport de Bangkok par les jaunes (proche de la monarchie). Je ne vais pas vous décrire les tenants et aboutissants de toutes ces histoires, sachez juste que la situation est plus calme que ce que peuvent annoncer els médias. Les differents rassemblements des rouges ont été annulés ces dernières semaines.
De mon côté, je pense visiter Ayuthaya ce samedi et partir en excursion dans Chinatown demain soir. Je commence a me renseigner pour passer un week-end dans le sud sur une île, les prix pratiquer par air asia étant plus qu’intéressant.

lundi 7 septembre 2009

Week end à Pattaya




Ce week end, Un camarade de promotion ainsi que d’autres amis m’ont rejoint à Bangkok. Cet ami travaille à Singapour et connaît très bien la Thaïlande. Des le vendredi soir, nous sommes allé nous balader dans Bangkok avant de rejoindre le samedi Pattaya. Ce nom peut sembler familier car il a longtemps été assimilé au tourisme sexuel. Ce simple village de pêcheur a connu un développement considérable pendant la guerre du Vietnam. A l’occasion de leur relâche dans le port militaire de Sattahip ou sur la base aérienne de Utapao, les GI’s ont découvert les longues plages de Pattaya. La demande appelant l’offre, le village se développa au fil des années jusqu'à devenir la Mecque du divertissement dans la région. Aujourd’hui, c’est la mafia russe qui détient le pouvoir dans la région. Les exactions de gangs, le trafic de stupéfiants, les accidents de la route font la une de la feuille de choux locale, le Pattaya Daily News. Pattaya, c’est avant tout un mystère pour moi et un peu d’appréhension. La veille de mon départ, un policier local a encore été arrêté pour trafic de stupéfiant et d’arme. Pourtant, si l’on écoute les Thaïs, Pattaya est une destination magnifique : ils sont nombreux à venir profiter des plages – qui, soit dit au passage ne sont pas exceptionnelles mais j’y reviendrais plus tard. Après un départ mouvementé de Bangkok, nous rejoignons enfin la station balnéaire. Nous décidons de rejoindre la Walking Street, haut lieu de la vie nocturne locale. Les rabatteurs sont bien entendu présents et nous proposent monts et merveilles. Suivant notre guide – mon camarade John qui travaille à Singapour – nous nous dirigeons vers une boite de nuit locale très sympathique ou un groupe alterne avec un DJ. L’ambiance est sympathique, c’est un peu une atmosphère comme celle que l’on trouve chez nous le week-end. On vient ici pour s’amuser et décompresser. Notre nuit se terminera dans un autre club possédant une baie vitrée donnant sur la baie. Un spectacle magnifique de nuit. Retour à l’hôtel, très confortable afin de débuter tardivement la journée du dimanche sur la plage de Jomtien. Cette dernière – bien plus agréable, car plus calme que celle de Pattaya – est réellement sale. Nous sommes loin ici de la plage de rêve avec sable blanc et de l’eau bleu turquoise. Nous étions prévenus, et notre seul souhait est de profiter de l’air marin.
Le temps passe alors doucement, malgré le harcèlement constant des vendeurs qui nous proposeront des choses utiles (fruits, boissons) et parfois inutiles (drap housse). Le retour sera difficile, notre chauffeur de taxi étant après réflexion soit un drogué soit un alcoolique en manque : conduite dangereuse, tics nerveux, aucun raisonnement logique, etc. Nous finirons par nous faire déposer au milieu de nulle part, mes amis ratant leur avion pour Singapour… Finalement, un taxi nous ramènera tardivement à Bangkok ou nous retiendrons tous une leçon concernant le choix des chauffeurs de taxi.
Le travail reprenant, je n’ai pas grand-chose de prévu pour cette semaine, sauf peut-être un week-end à Ayutthaya pour une excursion d’une journée.

jeudi 3 septembre 2009

Première journée de travail


Ma première journée de travail s’est achevée et je ne peux vous dire que j’ai beaucoup de travail. De ce fait, je donnerais plus de nouvelles demain ou lundi car ce week-end je serais en vadrouille. En tout cas, tout se déroule pour le mieux et je commence à m’habituer pour de bon à la vie thaïlandaise et « bangkokienne ». Cette ville est réellement dépaysante, tout en elle semble démesuré et fou. Je comprends mieux la fascination de nombreux auteurs et artistes pour Bangkok qui finalement s’apparente plus à une cité des âmes errantes qu’à une cité des anges. Dans cette ville, tout est possible.
J’ai fais quelques photos sympa de nuit, j’essayerai de les mettre en ligne rapidement.
N’hésitez pas à me contacter par mail, je laisserais mon adresse postale très bientôt si certains d’entre vous souhaite me faire parvenir des courriers ou tout autre chose.

mardi 1 septembre 2009

Visite du Wat Pho


Ce mardi, réveil de bonne heure pour visiter le centre historique de Bangkok. Plus exactement, pour visiter l’un des plus fameux temples de la capitale, Wat Pho, de son vénérable nom Wat Phra Chetuphon Vimolmangklararm Rajwaramahaviharn, ou plus simplement le temple du Bouddha couché. D’ailleurs, à propos de nom à rallonge en thaï, quelques précisions sur le nom Bangkok. Le nom entier de la ville est Krung Thep mahanakhon bowon rattanakosine mahintara ayuthaya mahadilok popnopparat ratchathani buriromudomratchaniwet mahasathan-amonpiman-avatansathri-sakkathatitya visnukamprasit, soit en français « ille des anges, grande ville, résidence du Bouddha d'émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l'énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn ». Comme les Thaïs sont des gens pratiques et raisonnables, le terme Bangkok (dont les origines semblent variables) a été adopté. Tant mieux !

Revenons à ma journée : lors de la préparation de mon périple, je comptais visiter avant tout le Wat Phra Kew et le grand palais. Toutefois, le manque de temps, l’intérêt réel du lieu et le tarif pratiqué à l’entrée (250 baths, plus de 5€, une fortune ici) m’ont décidé à reporter cette visite. L’expédition commence par le repérage du lieu auprès duquel je dois me rendre. Ma résidence est assez excentrée, plus proche du quartier des affaires que d centre historique. Me voila parti sur une moto-taxi pour rejoindre un arrêt de métro. Première surprise, le métro est d’une propreté incroyable ! On est loin des rames vues en France ou aux Etats-Unis, tout est propre, rien ne traîne et il est obligatoire de passer sous un portique de sécurité surveillé par un policier. Ceci s’explique notamment par la situation politique tendue, mais aussi par le climat insurrectionnel qui secoue le Sud du pays.
Me voici parti dans ce métro sur-climatisé (j’en ai encore mal à la gorge…) en direction de la station Hua Lamphong. Le trajet est vite bouclé et j’attrape un taxi à la sortie pour me diriger vers le Wat Pho pour voir ce si célèbre Bouddha couché. A peine débarqué du taxi, je commence à me faire alpaguer par des rabatteurs me proposant monts et merveilles pour 20 baths (40 centimes). J’arrive à me dépêtrer de cette situation et me voila face au bouddha couché. Il s’agit en fait d’une statue en plâtre, dorée à la feuille, de 48 mètres de long pour 15 de haut. La statue illustre la mort du Bouddha, soit le Nirvana et son état de béatitude éternelle. La statue est réellement impressionnante, et sur ses pieds sont représentés en nacre les 108 états de Bouddha. Il faut aussi savoir que Wat Pho accueille en son sein une véritable école de massage, perpétuant les traditions ancestrales du Royaume.

En sortant de Wat Pho, je me suis dirigé vers le Chao Praya, fleuve qui ceinture la cité des anges. En m’égarant quelque peu, je me retrouve dans un marché aux poissons séchés et l’odeur dégagée est tout simplement pestilentielle. Mais cette courte escapade me permettra de réaliser quelques clichés sympathiques. Je poursuis ma balade au milieu des étals promettant monts et merveilles aux farangs (étrangers) et proposant toute sorte de contrefaçon, sous le regard amusé (pour ne pas dire autre chose) de la police touristique. Il n’est que 11H2à du matin, mais j’ai marché plus de deux heures sous une très forte chaleur et l’humidité devient vite insupportable. Comme à l’aller, je diversifie mes modes de transports (taxi-métro-taxi) et me voila de retour à la résidence quand la pluie commence à tomber. Cette averse durera pendant encore quelques heures.

P.S.: Une vidéo prise ce matin en motobike. Désolé pour la qualité, mais j'ai du réduire celle-ci un maximum afin de pouvoir la mettre en ligne:
http://hotfile.com/dl/11247687/d42e189/motobike_low.wmv.html