samedi 31 octobre 2009

Conseils de lecture : un peu de promo (ter)


Enfin, un peu de promo. je n'ai pas encore pu lire ce livre, mais l'un des auteurs, Emmanuel Lehmann, est un très bon ami à moi.



Emmanuel Lehmann et Franck Decloquement, tous deux anciens de l’Ecole de Guerre Economique, inscrivent leur ouvrage dans la lignée des différentes publications issues de l’ « école de pensée subversive » au sein du courant qui prône la guerre de l’information dans les stratégies de puissance. Cette école de pensée subversive, initiée par Christian Harbulot (La machine de guerre économique, La France doit dire non, La main invisible des puissances, La guerre cognitive…) dans les années 1990, a été reprise et développée par plusieurs auteurs qui composent cette école de pensée : Analyse stratégique : mouvements, signaux concurrentiels et interdépendance (Philippe Baumard – 2000), Guerre économique et information (Didier Lucas et Alain Tiffreau – 2001), La France a-t-elle une stratégie de puissance économique ? (Christian Harbulot et Didier Lucas – 2004), L’intelligence économique (Eric Delbecque – 2006), Patriotisme économique (Bernard Carayon – 2006)… Cette « école de pensée subversive » encourage l’analyse des rapports de force du faible au fort, l’art de la polémique pour contrer un adversaire par opposition à l’utilisation de la désinformation, et met en avant les risques liées aux actions déloyales des adversaires de l’entreprise.



D'ailleurs Manu, si tu me lis, j'attends toujours mon exemplaire dédicacé ;)

De mon côté, j'ai acheté deux Nelson DeMille (Thriller US) et un récit sur l'Afghanistan. Si je trouve ça bien, je ferais un petit compte rendu.
Sinon, rendez-vous lundi soir pour la fête des lumières version locale. Et ça promet d'être sympathique!

Conseils de lecture : un peu de promo (bis)


Chroniques Birmanes, Guy Delisle


Au final, que connait-on réellement de la Birmanie? Comment vit-on sous une dictature? Quel est le rôle de certaines entreprises dans ce pays?
Guy Delisle est dessinateur, sa compagne travaille pour Medecins Sans Frontieres. Il se retrouve en Birmanie et décide de croquer sa vie quotidienne. les traits sont simples, les anecdotes fumeuses et il y a toujours cette touche d'autodérision que l'auteur avait su déployer dans Pyong Yang, son ouvrage sur la Corée du Nord.

Que l'on accroche ou non à son talent de dessinateur, la lecture de cet ouvrage permet de mieux comprendre la réalité d'un pays. Et je ne peux que recommander Pyong Yang du même auteur.

Conseils de lecture: un peu de promo



Je profite de ce weekend calme (enfin pas tant que cela, j'ai passé mon aprés midi a chercher un lecteur dvd précis sans grand succès) pour parler de deux livres que j'ai pu lire récemment et que je ne peux que vous conseiller. J'évoque un autre ouvrage, pas encore lu, mais c'est pour faire un peu de promo pour un très bon ami.

Les deux premiers ouvrages traitent de l'Asie du Sud-Est.
Il y a un roman et une bande dessinée. Commençons par le roman.

Le Cannibale et les termites, de Stéphane Dovert.



[quote]Les Papous sont des chasseurs de têtes et des cannibales : tout le monde le sait. Un groupe d'honnêtes touristes étrangers, pris en otage par les nationalistes à moitié nus, va en faire l'amère expérience. Mais si les apparences étaient trompeuses ? Si les sauvages n'étaient pas toujours ceux qu'on croit et que, derrière l'enlèvement, se cachaient des enjeux plus complexes ? Entre mythes millénaristes, fantasmes d'Occidentaux et rationalité militaire indonésienne, des personnages qui n'avaient rien pour se rencontrer se croisent et se télescopent. Entre un agronome que les noix de cajou n'intéressent plus, une jeune enseignante idéaliste, l'héritier américain d'une chaîne de restauration rapide et un groupe de Papous nationalistes, la forêt sert de lien et les lianes de barreaux. Cochons sauvages, rites initiatiques, kangourous arboricoles et anthropologues égarés tissent un écheveau plein de surprises où, plus que la survie, c'est le sens de la vie et les valeurs de notre civilisation qui sont en jeu. Et lorsque, en arrière-fond, l'argent s'échange et la diplomatie s'agite... Un roman drôle et grinçant sur les certitudes occidentales.[/quote]

Ca se lit très vite, la tension monte progressivement et il est difficile de refermer le livre avant d'arriver à la dernière page. L'auteur, ancien directeur de l'Irasec, est un spécialiste de l'Asie. vraiment, ce roman est une agréable surprise, et je pense qu'il me servira pour certains cadeaux de noël.

vendredi 30 octobre 2009

Il fallait bien que cela arrive un jour

Eh oui, il fallait bien que cela arrive un jour et que je me retrouve à l'hôpital. Rassurez-vous, rien de bien grave, et les soins sont de très bonne qualité. Une bactérie n'a rien trouvé de mieux à faire que de se loger dans mon estomac et mes intestins. j'ai donc une infection bactérienne qui se caractérise par des crampes abdominales très intenses (je n'en ai pas dormi de la nuit dernière). Ce matin, un peu patraque, je suis parti au travail. Face a la fatigue, je me décide après déjeuner a consulter un médecin au Bangkok National Hospital situé à cinq minutes de marche de mon bureau.

Je ne vais pas m'étendre sur la qualité exceptionnelle du service (TOUT le monde parle un anglais parfait, l'enregistrement du patient, avec photo, prend 5 minutes, l'attente ne dépasse pas la demi heure, il y a en permanence une infirmière avec le patient, le prix reste hallucinant,etc...). Mais en une heure, j'ai pu m'enregistrer, consulter, subir une injection (antibiotique et anti-inflammatoire par voie veineuse), obtenir mon traitement et quitter l'établissement.

Me voila au repos forcé et sous antibiotiques ( ici, c'est automatique, tous les pharmaciens en proposent), régime alimentaire stricte ( soupe et eau, rien d'autre) pour le weekend. Pas de Cambodge, ce sera pour un prochain weekend ou pour un prochain séjour dans la région. En attendant, je vais surement aller acheter des "copie de sauvegarde" de films ( comprenez des dvd pirates. ici, il n'y a pas de vrais dvd, ou alors ils sont très rares) et me reposer.

mercredi 28 octobre 2009

Triangle d'or


Les photos, enfin!

http://picasaweb.google.fr/alban.sciascia/TriangleDOr#

je vais essayer de compléter les légendes dans les jours a venir.

mardi 27 octobre 2009

Weekend à Krabi... et retour à Bangkok


Vendredi matin, nous décidons de nous offrir une excursion snorkeling. Le snorkeling, c’est de la plongée masque et tuba, sans bouteilles ni aucun autre moyen. Il est 9h30 lorsque notre speedboat (vedette) s’élance en direction de Koh Phi Phi. Cette île est connue pour deux raisons. Tout d’abord, c’est sur l’une de ses plages – Maya Bay – que fut tourné le film La Plage. La seconde raison est moins sympathique. A l’instar de Phuket, l’île fut ravagée par le tsunami de 2004. Koh Phi Phi est en fait un archipel, composé de deux principales iles, Koh Phi Phi Don et Koh Phi Phi Leh. C’est vers cette seconde que nous nous dirigeons. Aucune construction n’est autorisée, la seule trace de peuplement n’est que temporaire On vient pour deux raisons sur l’île : comme la plupart des touristes, pour profiter de ces paysages magnifiques, comme certains chasseurs locaux qui viennent récupérer els fameux nids d’hirondelles. Nous nous sommes contentés de la plage, ce qui est amplement suffisant.

A propos de plage, l’arrivée sur Maya Bay est vraiment exceptionnelle. Malgré les nombreux bateaux, nous avons l’impression d’être dans un endroit désert. Le bruit des moteurs des long tails boat, c’est embarcation typique de la région, ne trouble pas notre contemplation. L’eau est translucide et le paysage magnifique. Après avoir nagé quelques minutes, notre embarcation repart faire le tour de Koh Phi Phi Leh, et nous voici en rote pour 40 minutes de découvertes des fonds marins. Dans une crique, ou la visibilité est exceptionnelle, nous nageons en compagnie des poissons multicolores.
Nous partons ensuite découvrir une lagune, toujours sur Koh Phi Phi Leh, puis nous rejoignons Koh Phi Phi Don pour déjeuner. A la suite de quoi, le programme prévoit un arrêt à Monkey Beach, une langue de sable peuplée par… des singes. Nous poursuivons par un peu de snorkelling en pleine mer puis par un arrêt sur Bamboo Island avant de rejoindre l’hôtel.

Nous aurons droit à un coucher de soleil magnifique, aussi beau que celui vu à Phuket. La journée du lendemain sera consacrée à une découverte de la plage de Railay, sur Krabi, en Kayak de mer. Impossible de décrire l’émerveillement face à ces paysages. Les fonds marins par contre sont moins bien préservés qu’à Koh Phi Phi (impact du tsunami, surexploitation marine, etc).
Enfin, nous profiterons de notre dernière soirée dans ce paradis terrestre avant de repartir sur d’autres rives, à Surat Thani. En effet, qui dit weekend prolongé dit avions surbookés. Pour éviter de payer un billet d’avion hors de prix à Krabi, nous avons donc décidé de traverser d’Ouest en Est la péninsule afin de rejoindre Surat Thani. Le trajet ne sera pas sans embuche. Long Tail Boat pour débuter, minibus, tuk tuk puis, enfin, sous un orage dantesque, l’aéroport.
Après un vol agité, nous voici sur Bangkok pour notre dernière soirée avant le retour à Lyon d’Aline. Et dire que demain il faut retourner bosser…


En attendant, voici un petit planning prévisionnel :
Weekend prochain : le Cambodge et Angkor Wat.
D’ici quinze jour : Singapour
Pour les weekends suivants : Bangkok, la rivière Kwai et surement un weekend plage à Koh Samet.
Retour en France le 7 décembre.

Sinon, les liens intéressants pour les photos :
Krabi, Koh Phi Phi : http://picasaweb.google.fr/alban.sciascia/KrabiKohPhiPhi?authkey=Gv1sRgCLqHvJaLro6kWQ#

Le triangle d’or arrive bientôt !

vendredi 23 octobre 2009

Krabi, ou le paradis


Dernier weekend avec Aline, et weekend prolongé. Ce vendredi est férié en Thaïlande. C’est en effet à cette date que la mémoire du roi Chulalongkorn est honorée. Il s’agit d’un des rois les plus aimé, dont le souvenir, bien que lointain, reste présent. Nous voici à l’aéroport de Bangkok où, comme à son habitude, Air Asia nous gratifiera d’un retard, cette fois-ci léger. Après un vol sans encombre, nous rejoignons l’aéroport de Krabi, puis un embarcadère. Aline m’informe dans l’avion que notre hôtel, situé sur la plage de Railay, ne peut être joint par la route. Pas de négociation possible pour le prix du Longtail, embarcation locale.
Première erreur, être en jean et basket a marée basse, de nuit, sur une plage assez boueuse. Finalement, c’est trempé que nous rejoindrons l’hôtel.
Et là, très mauvaise surprise. La chambre réservée n’est pas la bonne. Le manager, joint au téléphone, propose une compensation qui ne me convient pas. Nous voici à palabrer pendant de longues minutes. Je suis assez énervé par cette mauvaise surprise et par la nonchalance du personnel présent. Je finis par leur demander de se bouger un peu. Finalement, nous arriverons à un accord.

Nous partons nous coucher déçu, mais prêt à découvrir un endroit qui s’annonce magnifique.
Et comme le laisse présager cette photo de Koh Phi Phi, ce fut le cas…

Bangkok by night


vue d'un skybar, juste pour rêver un peu. Un moment inoubliable...

Le Nord...


Apres le charme de Phuket, nous voici partis pour une destination bien différente, le Nord de la Thaïlande. Comme a l’accoutumée, Air Asia nous joue des tours et nous partons en retard. Visiblement, depuis qu’Aline est arrivée, tous nos vols sont en retard. Je vais finir par croire qu’elle me porte la poisse ;). Apres un vol relativement calme, nous voici à Chiang Mai, en quelque sorte la capitale du Nord. Le calme apparent de la cité volera en éclat a notre arrivée a l’hôtel. Ce dernier est en effet situé a proximité d’un quartier animé. Toutefois, la fatigue de la semaine aidant, nous n’y accorderons que peu d’importance.

Le samedi matin, il est temps pour nous de visiter quelques temples puis de repartir vers le triangle d’or. Cependant, Aline se retrouve malade et nous passerons par la case « consultation à l’hôpital » . Apres cet intermède, nous récupérons notre voiture de location afin de rejoindre la frontière entre Thaïlande, Birmanie et Laos.
Mais avant cela nous aurons droit a un accrochage (quelle bonne idée de prendre l’assurance tout risque !), une visite des chutes d’eau de Mae Rim et une belle ballade sur des petites routes thaïlandaises. Nous hésitons à franchir un col, et devant le peu de précision de la carte Michelin (la route est-elle carrossable ?), nous décidons de prendre l’autoroute. Enfin, autoroute est un bien grand mot… cette route serpente dans les montagnes recouvertes d’une épaisse jungle. De temps à autres, un village et sa multitude de chiens dormant sur la route. Après 5 heures de routes (nous nous sommes un peu égarés sur le périphérique de Chiang Mai) nous voici dans notre hôtel. La chambre est magnifique et le triangle d’or nous fait déjà des appels du pied. Mais avant de se lancer dans la suite du récit de nos aventures, il convient de préciser ce qu’est cet endroit.

Cette région, connue sous le nom de triangle d’or, a été mediatisée pour son importance dans le trafic de drogue. Si aujourd’hui l’afghanistan s’impose comme le principal producteur d’opium, il faut savoir que le triangle d’or a aussi connu ce sombre honneur. A la suite de l’accession au pouvoir des troupes de Mao en Chine, le Kuomintang (Chinois nationalistes et non communistes) se sont réfugiés a Taiwan. Mais seulement en partie. Certains d’entre eux passèrent en Birmanie, pensant pouvoir lancer une nouvelle offensive. Les aléas de l’histoire ont fait que cela n’a pu être le cas. Par conséquent, les nationalistes chinois se sont établis dans la région et ont bâti un empire. Un empire de la drogue. Je viens de résumer plus de 60 d’histoire et j’invite les lecteurs qui désirent en savoir plus à effectuer quelques recherches (je donnerais quelques sources plus tard… si j’y pense).

Bref, le triangle d’or, c’est avant tout un mythe. Celui des trafiquants et criminels en tout genre. Mais c’est un mythe qui perdure. Aujourd’hui, la production d’opium et de métamphétamines reste prégnante dans la région. Il suffit pour s’en convaincre de consulter la presse régionale. Le spectre de la criminalité est d’autant plus renforcé que de triangle d’or, la région devient le quadrangle économique. Pas de développement agricole comme on pourrait s’y attendre, mais l’émergence de casinos. Ces derniers étants interdits en territoire thaïlandais, les voici présents en Birmanie (Myanmar) et au Laos. Deux types de clientèles sont présentes : des sino-thaïs extrêmement riches et des nouveaux riches chinois. Etant donné que le mélange des genres n’est pas recommandé, chacun a ses casinos, du coté birman ou du coté laotien. Selon certaines sources, il n’est pas rare de croiser un généralissime dirigeant du Myanmar jouant avec un riche thai et un Wa (ethnie chinoise de Birmanie impliqué dans les trafics illicites) à la roulette.

Nous ouvrons donc nos yeux sur le Mékong et sur ces deux frontières le dimanche matin. Le programme est chargé et Aline tient le coup malgré la fatigue. Il est temps de rejoindre Mae Sai et la Birmanie. Nous voila dans un bureau de douanes birman fort antipathique. Nous ne resterons que quelques heures, le temps de nous balader sur le marché de Tachilek, peu intéressant. Toutefois, si Tachilek bénéficie de sa position frontalière, le contraste est saisissant une fois le pont passé. On ressent une légère différence dans les comportements. Il est temps de repasser le pont, et en observant le « trafic » d’une rive à l’autre, sous les yeux de soldats thaïs et birmans, je comprends mieux beaucoup de choses. Retour vers l’hôtel ou pendant que Aline se reposera, je partirais à Chiang Saen pour en savoir plus sur ce port fluvial du Mékong. En chemin, me voila engageant la conversation avec des militaires thaïs très sympathiques. J’ai longuement hésité à rejoindre le Laos à ce moment là, mais j’ai préféré regagner l’hôtel avant de rejoindre Chiang Rai, ou notre avion aura un retard de plus de deux heures. Il est finalement 3h du matin passée quand nous rejoindrons l’appartement. Weekend éprouvant, mais paysages magnifiques et contexte passionnant. C’est sur, j’y retournerais…

jeudi 22 octobre 2009

rapide retour sur un weekend dans le Nord

Avant de rédiger plus précisément notre weekend dans le triangle d'or, voici un bref apercu.
- paysages magnifiques
- populations accueillantes
- routes en très bon état
- hôpitaux sympa (rien de grave, juste une visite de routine pour Aline)
- moustiques voraces


Le reste dans un compte rendu plus détaillé si possible des ce soir.
Et les photos dans le courant de la se;aine prochain. Ce soir, départ pour Krabi et la mer d'Andaman.

jeudi 15 octobre 2009

Photos de Phuket en ligne


Avant de rejoindre le Nord et peut-être le Laos et la Birmanie, voici le lien pour les photos du second weekend a Phuket

http://picasaweb.google.fr/alban.sciascia/PhuketII#


Rendez-vous dimanche ou lundi

mardi 13 octobre 2009

Un weekend a Phuket ( seconde édition)




Retour le temps d’un weekend à Phuket. Il est presque 17h et me voila en train de quitter le bureau afin de rejoindre l’aéroport. Quelle bonne idée de partir plus tôt ! Un orage monstrueux va ralentir notre trajet en taxi. Nous arrivons à destination 10 minutes avant la fermeture du comptoir d’enregistrement. Mais notre vol aura finalement une heure de retard. Après un trajet dans les airs plutôt calme, nous voici à Phuket avec au programme l’un des moments les plus désagréable : la négociation du tarif du taxi. Il fat rester tenace et ne rien lâcher. Au départ, on nous a demandé 800 baths, nous en avons proposé 500. Nous avons cédés à 550. La mafia des taxis est réellement présente à Phuket. Quoiqu’il en soit nous voici en route pour un hôtel dans la jungle. L’accueil par les crapauds buffles est quelque peu déroutant, mais qu’importe, nous voici à bon port. La chambre est superbe et le personnel – désœuvré par l’absence d’arrivage massif de touristes- très accueillant.
Levés de bonne heure, nous profitons d’un peu de beau temps sur la plage de Nai Harn, toujours aussi sympathique. Toutefois, l’orage commence à grogner au loin et après avoir profité pendant trois bonnes heures d’un fabuleux soleil, la pluie ne nous quittera plus. Mais même sous la pluie, Phuket se révèle un endroit agréable. Le turquoise de la Mer d’Andaman a laissé place à des camaïeux de bleus-gris, perlés d’écume. En un instant, il nous est impossible de distinguer les côtes et nous voici dans notre bungalow grand luxe, seuls face a la mer et entouré par la jungle. On est bien loin de l’agitation frénétique de Bangkok et c’est tant mieux. Quitte à supporter la pluie, autant le faire dans un cadre agréable. J’en profite pour agrémenter mes rudiments de Thaï (qui se limitent aux salutations d’usage et au « tout droit-gauche-droit-merci » nécessaire pour guider les taxis. Le lendemain matin, le soleil est de retour, ce qui nous pousse à faire un peu de snorkeling (plongée avec masque et tuba) sur la petite plage de l’hôtel. Toutefois, la visibilité réduite et la force du courant feront que nous ne resterons que peu de temps dans l’eau. L’orage approchant, nous décidons de récupérer le scooter que nous avons loué pour aller nous balader sur l’ile. Aline tenant à visiter l’aquarium de Phuket, me voici à découvrir les subtilités du maniement d’un scooter 125 cm 3 en conduisant à gauche. Le premier rond point sera l’occasion d’un grand fou rire. Comprenant qu’en Thaïlande, le premier arrivé a la priorité, j’arrive à maitriser notre deux roues. Nous nous enfonçons dans un coin peu touristique de Phuket. Les temples laissent place aux mosquées, nous sommes loin des complexes hôteliers.
Après un repas composé de crabe grillé au BBQ et de crevettes locales, il est temps de repartir. Mais il nous faut trouver une station service. Ce sera chose faite en trouvant une sorte de mini marché, de type superette : l’essence est dans des bouteilles de whisky et l’on fait le plein à l’entonnoir. Il est temps de payer et de repartir alors que le muezzin appelle ses fidèles pour la prière. Nous voilâreparti vers le sud de l’ile, heureux d’avoir découvert un visage différent de la Thaïlande. Sur la route, nous nous arrêterons à Rawai, sur le marché aux coquillages et aux poissons. Le temps de boire un coca et de reposer mes bras ankylosés (en tout, nous aurons roulés sur plus de 80 kilomètres…sur un scooter en très bon état mais sur des routes parfois capricieuses) et de regagner l’hôtel. Un petit tour à la piscine, une dernière singha beer et il nous faut reprendre le taxi pour rejoindre l’aéroport et Bangkok. Suite aux intempéries qui ont touchées Pattaya, le vol sera très agité et l’atterrissage assez « costaud ».
Le prochain weekend sera dans le Nord, avec une petite inclusion en Birmanie et/ou au Laos si cela est possible. Au programme, Chiang Mai, Chiang Rai et le mythique Triangle d’Or…

jeudi 8 octobre 2009

Retour à Phuket



C’est bientôt le weekend et il est temps de quitter Bangkok pour un peu plus de 48h. Disons le franchement, cela ne fera pas de mal. En cette fin de saison des pluies, la cité est quelque peu suffocante. Les billets d’avions sont réservés, l’hotel est booké, direction Phuket, station balnéaire par excellence où Aline et moi allons prendre un peu de repos. Je dois le reconnaître, je crains que la météo ne soit pas au rendez-vous, mais tant pis, un weekend à Phuket, même sous la pluie, cela ne peut qu’être agréable. Retrouver l’Océan Indien et le sable fin, une température plus clémente et le souffle constant du vent cela n’a pas de prix. Je n’ai passé que deux jours à Phuket, mais ce fut formidable : grand soleil, belles vagues, eau transparente. Et pourtant, ce n’est pas le plus bel endroit de Thaïlande, mais le cadre reste exceptionnel. Et cette fois-ci, je vais délaisser la plage pour m’intéresser de plus près à cette île aux faux airs malais. En effet, Phuket a été influencé par des constructions sino-portuguaise et malaise. On parle même de « petite Malacca » pour Phuket ville.
Phuket, c’est aussi l’image des orang laut, des Moklens et Mokens, dont j’ai déjà parlé dans ce blog.
En attendant de découvrir Krabi – considérée comme le véritable paradis sur terre – il est temps de préparer mes valises pour retourner à Phuket. Rendez-vous dimanche soir.

dimanche 4 octobre 2009

La presse thailandaise


Je profite de ces quelques instants en attendant l'arrivée d'Aline pour rédiger un petit billet sur la presse thaïlandaise. Cette dernière est en quelque sorte mon principal outil de travail, et il ne manque pas de piquant (c'est la moindre des choses ici). Il existe deux principaux quotidiens en langue anglaise: The Nation et le Bangkok Post. J'ai une petite préférence pour ce dernier qui à tendance à être un peu plus sérieux (et encore). L'autre quotidien en langue anglaise est le Pattaya Daily News. Il y a tant à dire sur ce dernier...un mélange de tabloïd et d'émission de télé réalité. Je vous conseille de vous rendre sur la page "crimes" du journal en ligne. Attention, certaines images peuvent paraître très choquante (il n'est pas rare que les reporters mitraillent les cadavres lors de l'enquête).

Pour en revenir au milieu journalistique thaïlandais, un passage d'un roman de John Le Carré me semble le résumé à merveille:
"... car rien n'est plus prévisible que la propension des médias à répéter leurs inventions comme des perroquets et leur hantise de se faire doubler par la concurrence, peu importe que l'histoire soit vrai ou non, parce que franchement, mes chéris, de nos jours dans la presse on n'a plus i le personnel, ni le temps, ni l'énergie, ni la culture, ni le sens minimal des responsabilités pour vérifier nos sources au-delà de couper-coller les textes des autres fumistes sur le sujet et de les ressasser comme parole d'évangile".


Bien que cette vision semble très sombre, le parallèle peut réellement être fait dans la presse thaïlandaise - et sud-est asiatique en général. Il existe pourtant de très bons articles et de très bons journalistes, mais ceux-ci ne peuvent contrebalancer le sensationnalisme ambiant. Et plus j'avance dans ces lignes, plus je me rend compte que la situation n'est peut-être pas si différente dans mon cher pays. Ce qui me choque le plus - quoique je commence a y être habitué - c'est sans doute l'étalage en Une de certains faits divers. je vais prendre un exemple récent:
La femme d'un général de l'Armée Royale Thaïlandaise passe à la télé cette semaine dans un talk show. Elle se plaint des mauvais traitements que lui fait subir son mari. Elle raconte comment la police lui a répondu: " votre mari est général, on ne peut rien faire". Elle va voir les militaires qui lui annonce qu'il s'agit (à juste titre) d'une affaire personnelle. Elle décide donc de porter le débat sur la place publique. C'est une chose que l'on peut comprendre, si cela peut faire avancer les choses. Mais cela ne sera pas le cas, car la police comme l'armée ne changeront pas de position!Le problème de cet étalage de vérité et de plaintes (justifiées) est donc à chercher dans deux directions:
- d'une part le voyeurisme répandu tout autour du monde
- d'autre part le niveau d'inefficacité (pour ne pas dire autre chose) des services gouvernementaux.

Je reviendrais sur la presse de la région plus tard, je ne peux que vous conseiller de consulter les sites suivant pour vous faire une idée


http://www.bangkokpost.com/


http://www.pattayadailynews.com/index.php?p=news&CategoryID=008

et enfin un très bon site, celui de l'Asia times Online
http://www.atimes.com/atimes/Southeast_Asia.html

Les articles de ce dernier sont de très bonne facture. A voir les récentes publications sur le Laos, la Birmanie et les Philippines, qui donnent un éclairage intéressant sur les réalités politiques de la région.

jeudi 1 octobre 2009

Tout va bien

Tout va bien à Bangkok. Ne vous inquiétez pas, le tsunami déclenché par le tremblement de terre en Indonésie n'a pas eu lieu (enfin, si d'après les médias, une vague de 20cm). pour ce qui est du cyclone Ketsana (devenu tempête tropicale depuis), nous avons eu la chance de ne subir que de la pluie, contrairement aux autres pays qui eux ont eu droit a de terribles inondations et coulées de boue.
Bref, a part le temps maussade et un peu de fatigue, tout se passe pour le mieux.