samedi 28 novembre 2009

Premier bilan avant l'heure: j'aime/j'aime pas


Ou plutôt, ce qui me manquera et ce qui ne me manquera pas quand je quitterais le pays la semaine prochaine.
Commençons par les aspects négatifs pour finir sur une touche positive.

Ce qui ne me manquera pas:
- La pollution. S'il y a vraiment une chose dont je vais me passer, c'est bien elle. Surtout ces derniers jours où un nuage depollution est bel et bien présent du matin jusqu'au soir. Adieux les maux de gorge, toux, gaz d'échappements. mais la pollution est aussi sonore. Si le Thaïlandais n'est pas un adepte du klaxon sur la route, le son des tuk tuk, des sonos crachant de l'Issan music à fond ne me manquera pas. Les sifflets des policiers et gardes assurant la circulation non plus!

- La perception de l'étranger comme une vache à lait. C'est l'un des aspects les plus énervants du pays. Le Farang, c'est-à-dire l'étranger, est le bienvenu avec ses devises, mais il est responsable de tous les maux du pays. Bref, le fait de se faire pigeonner est relativement désagréable, même si au fil du temps, on s'y fait (et paradoxalement, ce sont mes amis thaïs qui ne cessent de me dire que j'ai raison de me rebeller quand un chauffeur de taxi essaye de m'avoir. mes amis farangs recommandent - à juste titre - la prudence.

- La désagréable sensation de se croire par moments en Corée du Nord et non dans une démocratie. Mais étant devenu complètement parano sur ces sujets depuis que je suis arrivé ici (il suffit de voir les arrestations de personnes ayant fait courir des rumeurs sur l'état de santé du Roi), je développerais en rentrant.

- Le complexe de supériorité des thaïlandais sur leur voisins, et des Bangkokiens sur le reste du pays.

-la circulation. Cela va de paire avec la pollution.

- le "sur-service". l'impossibilité de se servir soit même un verre d'eau au restaurant, le fait qu'il soit improbable de pénétrer dans un magasin sans être harceler par un vendeur 10 secondes après avoir franchit la porte de l'échoppe.

- L'overdose de climatisation dans les bureaux, cinémas, centres commerciaux, transports en communs, taxis, etc.


Finalement, il n'y a pas tant de points négatifs que je ne le pensais. Alors, quels sont les choses qui vont me manquer? Eh bien elles sont nombreuses.

- le sourire permanent des gens
- la disponibilité et la gentillesse
- la nourriture thaïe: la fraicheur de la salade de papaye, tellement épicée que l'on en pleure! Le doux parfum du Masuman kai, ce curry de poulet du Sud du pays.
- l'odeur de la citronnelle, celle du jasmin, un peu partout dans le pays.
- la folie de Bangkok, où tout est possible, où tout peut devenir réel
- les soirées en haut d'un Skybar, à regarder la ville en pleine ébullition malgré l'heure tardive.
-voir des animaux dormir au milieu de la route et tous les véhicules les éviter. Cela me surprend tous les matins.
- le trajet en motobike, on y prend très vite goût.
-le climat, plus désagréable
- la possibilité de découvrir des choses différentes, dans le Nord multi-ethnique ou le Sud, bercé par les traditions malaises.
-la facilité d'accès à l'ensemble de la région, en quelques vols à bas prix, on peut se retrouver en Australie.
- le travail que je faisais ici au quotidien
- mes amis, que je reverrais, je n'en doute pas.


beaucoup d'autres choses, j'en suis sur, mais des choses auxquelles je ne pense pas actuellement.

mercredi 25 novembre 2009

Bangkok sous les eaux?


Oui, dans 30 ans. Tout du moins c'est ce que prévoient les scientifiques: dans 30 ans, une partie de la ville sera submergée sous 1 mètre d'eau. Il faut savoir que la ville, construite sur des marécages, s'enfonce de plusieurs centimètres chaque année. Cette descente conjuguée à la montée du niveau des eaux devrait être radical. D'autant plus que les dirigeants Thaïlandais risquent de gérer ce problème de façon locale: la question sera abordée dans 29 ans...

Il suffit d'essayer de marcher dans la ville. Je dis bien essayé, car j'y ai renoncé. La pollution est difficilement supportable certes, mais ce sont surtout les trottoirs de 60 cm de haut défoncés par les évolutions de ce terrain marécageux qui m'ont découragés. Il existe pourtant des endroits agréables où marcher dans Bangkok. Le parc de Lumphini par exemple, le centre historique aussi. Bon, finalement ce n'est pas une ville - ni même un pays, a l'exception de certains endroits pour le trekking - pour les marcheurs.

je dérive un peu du sujet, mais tout cela me ramène à la question du développement durable. Cette thématique, déjà abordée précédemment, ne cesse de me faire réfléchir depuis quelques semaines. Certes, le thème est porteur (bien plus que mes propres recherches), mais je reste tout les jours impressionné par le décalage entre le message des médias et des politiques locaux et la réalité du quotidien. Ce qui frappe le plus, mis à part les trois emballages plastiques nécessaire pour accompagner mon pain au chocolat matinal, ou les deux sacs plastiques et deux pailles accompagnant ma bouteille d'eau achetée au 7/Eleven, c'est l'absence de poubelles. Sur le parcours que j'effectue le soir pour prendre une moto taxi, il n'y a que deux poubelles situées a des arrêts de bus, souvent pleines.

Cela me donne une idée de message. A un peu plus d'une semaine de mon départ, quelles sont les choses qui vont me manquer et celles qui ne me manqueront pas...

samedi 21 novembre 2009

Singapour, la suite


Mieux vaut tard que jamais...
Après ce repas, nous nous décidons à rejoindre Singapour. Mais il nous faut d ‘abord trouver un taxi susceptible de nous ramener à bon port. Et c’est bien sur à ce moment qu’une pluie fine et désagréable se décide à tomber. Car si la saison des pluies est terminée en Thaïlande, ce n’est pas le cas ici. Après une attente que j’ai trouvée assez longue, nous voici en route.

Nous profiterons de la soirée pour découvrir un ancien couvent reconvertit en zone de loisir, avec de nombreux restaurants et pubs. Des groupes malais viennent agrémenter la soirée, le répertoire est varié, de Queen à Green Day, en passant par Franz Ferdinand ou les Guns and Roses. Rien de vraiment désagréable, tout du moins à mon goût.

Je me décide a regagner l’appartement de John, et je crois que c’est à ce moment que j’ai vraiment adoré Singapour. Parce que Singapour a une taille humaine. Parce que Singapour est une ville très propre. Parce que les Singapouriens n’essayent pas de pigeonner tout le monde. Et parce que le chauffeur de taxi connaissait parfaitement l'adresse que je lui ai donné. Ce qui a du m’arriver une dizaine de fois en tout et pour tout en Thaïlande.

Ma journée du dimanche sera consacrée à un rendez-vous avec un chercheur de la région lyonnaise, spécialiste des questions de piraterie et supporter des vers. Puis le soir, un ami que John m'a presenté m’emmènera visiter le front de mer, afin de voir les quartiers de Clarke, le fameux Merlion et le front de mer. Je reste encore sous le charme de la Cité-Etat.

Après un diner composé de satay (brochettes de poulet et bœuf avec une sauce à la cacahuète relevée, tout simplement merveilleux), Chris, l’ami que m’a présenté John, me propose de voir quelque chose de formidable : Little India un dimanche soir
Que dire… Je n’avais jamais vu autant d’Indiens de ma vie. Je ne pense pas trahir mes souvenirs si j’estime en avoir croisé plus de 2000 en l’espace d’une demi heure. Le look reste inchangé : pantalon pattes d’eph’, brushing ou coupe mulet et bien entendu, la moustache. Les Indiens sont un peu la classe prolo de Singapour. Très sincèrement, je pense qu’ils sont dans un monde parallèle. Le dimanche soir d’un Indien consiste a s’assoir au milieu de la rue avec ses copains et a picoler, ou a se grouper et a rester pendant des heures devant la porte d'entrée des lupanar, juste pour les regarder. A leurs côtés, des chinois hargneux tentent de leur vendre des faux viagra et des remèdes a base de larves.

En tout cas j’ai vraiment été impressionné par cette visite, nous ne sommes plus à Singapour, mais en Inde. Les interdictions, l’aspect propre et ordonné de Singapour disparait l’espace d’une ballade. C’est une des fameuses soupapes, qui permet sans nul doute de conserver un ordre établi. Et le lendemain j'aurais la confirmation de l'existence de ces soupapes. Après deux rendez-vous important, l'un d'eux dans l'une des plus importante structure de recherche sur les questions de sécurité (RSIS), me voici dans les bouchons pour rejoindre John. le chauffeur de taxi, me voyant noircir mon bloc-notes, commence a engager la conversation. Rapidement, nous en venons à discuter du pouvoir politique singapourien. Mon interlocuteur m'induit en erreur, erreur, et j'ai pris une leçon de politique que je n'oublierais pas de sitôt. Le chauffeur de taxi commence son discours par un "vous avez vu nous autres les Singapouriens? nous sommes des robots. le gouvernement nous dit de tourner à gauche, nous le faisons". Je lui réponds que je trouve ce système contraignant et pas forcément très démocratique. Pourtant, mon chauffeur de taxi ne se laisse pas démonter:
"contraignant? Oui ça l'est. mais regardez autour de vous. vous voyez de la misère? Vous voyez de la saleté? vous voyez des gens dans le besoin?"
Et non, je n'ai rien vu de tout cela à Singapour.
Mon interlocuteur poursuit:
" Tout ça n'existe quasiment pas à Singapour, parce que si notre gouvernement est corrompu comme tous les gouvernements dans le monde, tout l'argent public qu'il dépense, on peut le voir dans la vie de tous les jours. Les HLM ici regroupe les 4 ethnies de l'île. Les gens fortunés doivent faire des dons importants pour le bien public".

je lui réponds alors que c'est une bonne chose, mais que nous sommes loin des idéaux démocratique. Il argue alors que son idéal c'est de bien vivre, de voir ses enfants aller a l'Université et de subvenir aux besoins de sa famille dans un cadre de vie assez pacifique. ET tout ça grâce à son gouvernement.


Nous en venons à discuter de la concurrence des pays riverains et là encore mon chauffeur de taxi me surprends. Pour lui, rien ne touchera Singapour tant que le gouvernement agira de la sorte. il faut dire que Singapour ne possède aucune ressources. même l'eau minérale est importée de Malaisie. Tout repose sur la Knowledge Economy, l'économie du savoir, de la connaissance. Et il est certain que cela marche.


Après cet interlude et un léger repas dans le quartier malais (un bon nasi goreng, ou riz frit), il est temps pour moi de regagner l'aéroport. Comme à l'accoutumée, mon vol aura bien sur du retard, mais bon, je commence à m'y habituer. J'arrive enfin à mon appartement vers 1h30 du matin, et le lendemain il faut retourner bosser.

En tout cas, ce weekend fut particulièrement enrichissant. Et je pense que je retournerais à Singapour, peut-être plus vite que dans mes prévisions...

mardi 17 novembre 2009

Singapour et Malaisie: J1



Me voila parti très tôt de Bangkok afin de rejoindre Singapour et mon ami John. Après un vol sans histoire, l’airbus d’Air Asia débouche sur Singapour. Quelle surprise ! Des milliers de navires, du pétrolier au porte container, tous illuminés embouteillent le détroit de Malacca. Avec face à eux, les buildings de la Cité-Etat. Il n’y a rien à dire, l’approche de Singapour de nuit est tout simplement magnifique. A mon arrivée à l’aéroport, j’ai la bonne surprise de voir John. Nous décidons d’aller diner dans un petit restaurant de Little India, à proximité de son domicile. Beaucoup de personnes m’avaient présenté Singapour comme le paradis de la nourriture et je ne peux que confirmer. Pour mieux comprendre, il faut rappeler quelques lois et interdictions de Singapour :
- Les chewing gum sont interdits
- Tout megot jeté par terre est sanctionné par une amende de 1000 dollars singapouriens (500€)
- Une amende identique est attribuée aux personnes qui crachent par terre
Bref, tout est propre, et il n’y a que quelques mégots par terre dans certains quartiers. Mais les policiers en civils veillent.

Parenthèse, la loi sur l'interdiction du chewing gum est bien respectée car on ne trouve pas de chewing gum à Singapour. Et ne vous amusez pas a en ramener dans une valise. A ce propos, j'ouvre une nouvelle parenthèse, il faut savoir qu'un accord de libre échange entre les Etats-Unis et Singapour a fait parlé de lui, suite a une sombre affaire de chewing gum. Lorsque l'accord a été signé, des lobbyistes américains l'ont remis en cause, arguant que l'exportation de chewing gum vers Singapour était interdite. Une campagne de dénigrement massif de la presse occidentale a touché alors la Cité-Etat. Le président singapourien aurait alors demandé un droit de réponse aux journaux, en leur expliquant qu'a Singapour, on pouvait macher beaucoup d'autres choses, mais qu'un pays à peine plus grand que la ville de Paris ne pouvait que craindre de voir ses rues sales.


Il est alors temps pour nous, après un succulent repas indien, de rejoindre le condo de John. Je mettrais des photos en ligne, mais il n’y à pas grand-chose à dire. Son appartement est superbe, les services fournis sont tout bonnement exhaustifs (piscine, barbecue, salle de fitness, billards, bowling, etc). Bien entendu, comme partout à Singapour, tout est sécurisé et surveillé à outrance. Je reviendrais plus spécifiquement sur cette psychose sécuritaire.

Notre première soirée consistera en une découverte rapide d’un bar puis, nous décidons de rentrer sans pour autant avoir un programme bien précis de la journée de samedi.

Celle-ci commencera par une matinée farniente à la piscine. Toutefois, le temps maussade nous pousse à envisager différentes solutions. Et c’est ainsi que sur un coup de tête, nous nous sommes retrouvés en Malaisie, quittant Singapour l’espace d’une journée. Nous avons suivi les cohortes de Singapouriens qui viennent faire des achats à Johor Bahur. Très sincèrement, cette ville est vraiment moche. Après un tour rapide, nous décidons d’aller manger quelques crustacés et fruits de mer à Danga Bay, toujours du côté malais. Plus que la mer, nous avons vu sur un bras d’eau, plus proche de la mangrove que de l’image que l’on peut avoir du détroit de Malacca.


La suite plus tard, en attendant, voici les photos

http://picasaweb.google.fr/alban.sciascia/SingaporeMalaysia#

mercredi 11 novembre 2009

Petits rituels


En allant au travail ce matin, je pensais à tous ces petits rituels qui accompagnent ma journée, et en l'absence de réelle actualité, je me suis dis que cela pourrait vous intéresser.

Après le lever, je prend le temps de regarder mes mails, puis je rejoins la réception de la résidence. Les gardiens, toujours souriant, font signe au chauffeur en mot-taxi. La plupart du temps, je n'ai même pas a annoncer quelle est ma destination, ils la connaissent déjà. pourtant ce fut compliqué. Mon bureau n'est pas dans les locaux principaux de l'ambassade, mais il est rattaché aux services consulaires. Et quand bien même il serait à la chancellerie, la plupart des chauffeurs se repèrent aux hôtels.

Il existe deux routes pour rejoindre mon travail. Les deux sont embouteillées. La première emprunte une succession de petits Soi, c'est à dire de rues. Dès le matin, l'odeur du riz frit parfume le trajet, tout le monde part travailler, et bien sur tout le monde se fait un devoir d'organiser la circulation: policiers bien sur, mais aussi gardiens, voir chauffeurs de moto-taxi. tous sont bien entendu équipés d'un sifflet. Contrairement a ce que l'on pourrait penser, cela fonctionne!

La seconde route passe par deux grands axes, Rama IV et Sathorn. Rama IV est toujours embouteillée. Cette grande avenue (deux fois 5 voies)est un phénomène a ne pas manquer. il convient tout d'abord de s'insérer entre les bus, puis d'éviter les camions non bâchés qui transporte fruits, légumes, têtes de cochons et autres pattes de poulets. Ensuite, le slalom peut débuter. Une moto a gauche, deux grosses berlines, un mini van, et en un rien de temps nous voici entre deux bus. Le passager doit apprendre l'art de se tenir parfois à moitié debout pour éviter de voir ses genoux rayer les carrosseries. A peine le temps d'y penser et nous voici deja devant le stade de boxe thaie de Lumphini.

Il est alors temps de descendre Sathorn, qui - et je n'ai toujours aucune explication - est sans doute la seule avenue de Bangkok qui ne soit jamais bouchée le matin. Là, le chauffeur s'en donne a coeur joie et accélère, les lieux défilent: centre de commandement thaï, ambassade d'allemagne, grands hôtels, et le bureau.

Le temps de payer la course (50 baths, soit 1€), et deja le garde m'accueille par un un salut bien militaire et un sawasdee krap qui resonne! Un petit coup d'oeil aux couleurs de la patrie, et toujours un petit coup de tête pour les saluer. Ce cher Premier Maître S. serait fier de voir que je conserve une politesse toute militaire à l'autre bout du monde.

Le rituel suivant est celui du petit déjeuner. Nos locaux disposent d'une cafétéria franco-thaïe. Et il n'y a rien de mieux qu'un croissant, un petit pain au chocolat, voire un pain à la cannelle, le tout accompagné d'un jus de fruit frais, pour démarrer la journée.
Je rejoins alors mon bureau et me lance dans la lecture de la presse locale, mon premier travail de la journée. celle-ci se poursuit jusqu'en début de soirée où, suivant mon planning, je rejoins mon appartement en part me balader.


Voila pour les rituels du matin, immuables depuis un peu plus de deux mois. Ce weekend, comme prévu, séjour à Singapour. Malheureusement, parce que je m'y suis pris trop tardivement, je ne pourrais assister à une conférence du Premier Ministre japonais - il est a Singapour ce weekend en compagnie de tous les dirigeants de la région et d'Obama pour le sommet de l'APEC.

dimanche 8 novembre 2009

Variations climatiques et politiques


Décidément, il est difficile de prédire quel sera l'évolution de la météo ces derniers temps. Après un pic de froid, la chaleur est de retour, ainsi que... la pluie (enfin, juste une grosse averse aujourd'hui). La saison touristique va bientôt débuter, et les Thaïlandais le font ressentir. il est de plus en plus difficile de négocier sur les marchés lorsque l'on est un farang (occidental).
Par ailleurs, les derniers bouleversements politiques pourraient avoir un impact sur le tourisme. Ces derniers jours, la situation est assez tendue avec le voisin Cambodgien. Il faut dire que le Premier Ministre cambodgien a accueilli a bras ouverts l'ex Premier Ministre thaïlandais Thaksin, en fuite depuis 2006. Les deux pays ont donc décidé de rappeler leurs ambassadeurs respectifs.

De mon côté, j'ai passé un très bon weekend sur Bangkok et hier après midi, j'étais invité par une amie indonésienne a assister à la projection d'un documentaire dans le cadre du festival du film de Bangkok. Quant à ma journée de dimanche, je l'ai passé en grande partie dans le marché de Chatuchak, une sorte de bric à brac gigantesque au milieu duquel se côtoie fruits, légumes, vêtements, animaux, souvenirs, etc. J'en ai profité pour faire quelques achats, mais les négociations furent rudes, bien plus que dans les marchés du centre de Bangkok.

Cette semaine devrait quand à elle être chargée, je pars d'ailleurs à Singapour de vendredi à lundi prochain (retour très tard lundi soir). Mon prochain message sera sans doute pour vous parler de ma visite dans la Cité-Etat. Je vais d'ailleurs retrouver l'un de mes camarades de promotion de Master sur place et profiter de mon weekend avant de participer à des entretiens en lien avec mes recherches le lundi.

Il sera alors temps de préparer mon départ, car dans tout juste un mois, je rentre en France.

PS: d'autres photos sont en ligne sur Picasa,
http://picasaweb.google.com/alban.sciascia/NovembreABangkok#

mercredi 4 novembre 2009

C'est l'hiver


Et oui, l'hiver touche aussi les tropiques! Quelle surprise lundi matin en prenant la moto de me retrouvé gelé en arrivant au travail. Un glacial 20°C avec un vent constant, soit une baisse de quasiment 15°C. Le choc fut rude, mais on s'adapte.
Les thaïs eux, vivent aussi l'hiver a leur façon. Malgré une température clémente, les voilas déambulant dans les rues vêtus de manteau bien épais et de bonnet. Le contraste est saisissant. Mais j'imagine que pour marquer la saison, c'est indispensable.
En tout cas, l'un des avantages est de pouvoir couper les climatiseurs et respirer un air a peu près correct (oui, Bangkok reste une ville excessivement polluée).

Le changement de saison a été accompagné par une fête locale, Loy Kratong. A cette occasion, les thaïs vont déposer des "offrandes" sur les cours d'eau et autres klongs des villes. Ces offrandes, accompagnées de cierges et autres bougies donnent lieu a un spectacle relativement sympathique. C'est aussi l'occasion de redécouvrir la roublardise et la débrouillardise de certains thaïlandais. En effet, les thaïs disposent souvent sur ces offrandes d'autres offrandes, plus matérielles. En l'occurrence, il s'agit de monnaie et billet. Une fois que le cierge s'est éteint, il n'est pas rare de voir des jeunes plonger dans les eaux troubles du Chao praya pour récupérer l'ensemble: on garde les offrandes et on revend le "kratong", pour qu'il puisse resservir.
Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme...

De mon côté, tout va mieux, ma bactérie a disparu suite au traitement que j'ai pu recevoir. Je me rapproche de mon départ, et je sais déjà que la Thaïlande va me manquer, sur plusieurs aspects. Mais quel bonheur de retrouver son foyer, sa famille et sa ville!
e débute la fin de mon séjour par une fête des lumières avant d'en rejoindre une autre, la seule, la vraie, l'unique, celle de Lyon!

Au programme pour les jours à venir, un déplacement à Singapour mais avant toute chose un weekend dans la région. Bangkok ou le pont de la rivière Kwai? Je verrais bien au moment venu, et tant pis pour Angkor Wat, ce sera une autre fois!

samedi 31 octobre 2009

Conseils de lecture : un peu de promo (ter)


Enfin, un peu de promo. je n'ai pas encore pu lire ce livre, mais l'un des auteurs, Emmanuel Lehmann, est un très bon ami à moi.



Emmanuel Lehmann et Franck Decloquement, tous deux anciens de l’Ecole de Guerre Economique, inscrivent leur ouvrage dans la lignée des différentes publications issues de l’ « école de pensée subversive » au sein du courant qui prône la guerre de l’information dans les stratégies de puissance. Cette école de pensée subversive, initiée par Christian Harbulot (La machine de guerre économique, La France doit dire non, La main invisible des puissances, La guerre cognitive…) dans les années 1990, a été reprise et développée par plusieurs auteurs qui composent cette école de pensée : Analyse stratégique : mouvements, signaux concurrentiels et interdépendance (Philippe Baumard – 2000), Guerre économique et information (Didier Lucas et Alain Tiffreau – 2001), La France a-t-elle une stratégie de puissance économique ? (Christian Harbulot et Didier Lucas – 2004), L’intelligence économique (Eric Delbecque – 2006), Patriotisme économique (Bernard Carayon – 2006)… Cette « école de pensée subversive » encourage l’analyse des rapports de force du faible au fort, l’art de la polémique pour contrer un adversaire par opposition à l’utilisation de la désinformation, et met en avant les risques liées aux actions déloyales des adversaires de l’entreprise.



D'ailleurs Manu, si tu me lis, j'attends toujours mon exemplaire dédicacé ;)

De mon côté, j'ai acheté deux Nelson DeMille (Thriller US) et un récit sur l'Afghanistan. Si je trouve ça bien, je ferais un petit compte rendu.
Sinon, rendez-vous lundi soir pour la fête des lumières version locale. Et ça promet d'être sympathique!

Conseils de lecture : un peu de promo (bis)


Chroniques Birmanes, Guy Delisle


Au final, que connait-on réellement de la Birmanie? Comment vit-on sous une dictature? Quel est le rôle de certaines entreprises dans ce pays?
Guy Delisle est dessinateur, sa compagne travaille pour Medecins Sans Frontieres. Il se retrouve en Birmanie et décide de croquer sa vie quotidienne. les traits sont simples, les anecdotes fumeuses et il y a toujours cette touche d'autodérision que l'auteur avait su déployer dans Pyong Yang, son ouvrage sur la Corée du Nord.

Que l'on accroche ou non à son talent de dessinateur, la lecture de cet ouvrage permet de mieux comprendre la réalité d'un pays. Et je ne peux que recommander Pyong Yang du même auteur.

Conseils de lecture: un peu de promo



Je profite de ce weekend calme (enfin pas tant que cela, j'ai passé mon aprés midi a chercher un lecteur dvd précis sans grand succès) pour parler de deux livres que j'ai pu lire récemment et que je ne peux que vous conseiller. J'évoque un autre ouvrage, pas encore lu, mais c'est pour faire un peu de promo pour un très bon ami.

Les deux premiers ouvrages traitent de l'Asie du Sud-Est.
Il y a un roman et une bande dessinée. Commençons par le roman.

Le Cannibale et les termites, de Stéphane Dovert.



[quote]Les Papous sont des chasseurs de têtes et des cannibales : tout le monde le sait. Un groupe d'honnêtes touristes étrangers, pris en otage par les nationalistes à moitié nus, va en faire l'amère expérience. Mais si les apparences étaient trompeuses ? Si les sauvages n'étaient pas toujours ceux qu'on croit et que, derrière l'enlèvement, se cachaient des enjeux plus complexes ? Entre mythes millénaristes, fantasmes d'Occidentaux et rationalité militaire indonésienne, des personnages qui n'avaient rien pour se rencontrer se croisent et se télescopent. Entre un agronome que les noix de cajou n'intéressent plus, une jeune enseignante idéaliste, l'héritier américain d'une chaîne de restauration rapide et un groupe de Papous nationalistes, la forêt sert de lien et les lianes de barreaux. Cochons sauvages, rites initiatiques, kangourous arboricoles et anthropologues égarés tissent un écheveau plein de surprises où, plus que la survie, c'est le sens de la vie et les valeurs de notre civilisation qui sont en jeu. Et lorsque, en arrière-fond, l'argent s'échange et la diplomatie s'agite... Un roman drôle et grinçant sur les certitudes occidentales.[/quote]

Ca se lit très vite, la tension monte progressivement et il est difficile de refermer le livre avant d'arriver à la dernière page. L'auteur, ancien directeur de l'Irasec, est un spécialiste de l'Asie. vraiment, ce roman est une agréable surprise, et je pense qu'il me servira pour certains cadeaux de noël.

vendredi 30 octobre 2009

Il fallait bien que cela arrive un jour

Eh oui, il fallait bien que cela arrive un jour et que je me retrouve à l'hôpital. Rassurez-vous, rien de bien grave, et les soins sont de très bonne qualité. Une bactérie n'a rien trouvé de mieux à faire que de se loger dans mon estomac et mes intestins. j'ai donc une infection bactérienne qui se caractérise par des crampes abdominales très intenses (je n'en ai pas dormi de la nuit dernière). Ce matin, un peu patraque, je suis parti au travail. Face a la fatigue, je me décide après déjeuner a consulter un médecin au Bangkok National Hospital situé à cinq minutes de marche de mon bureau.

Je ne vais pas m'étendre sur la qualité exceptionnelle du service (TOUT le monde parle un anglais parfait, l'enregistrement du patient, avec photo, prend 5 minutes, l'attente ne dépasse pas la demi heure, il y a en permanence une infirmière avec le patient, le prix reste hallucinant,etc...). Mais en une heure, j'ai pu m'enregistrer, consulter, subir une injection (antibiotique et anti-inflammatoire par voie veineuse), obtenir mon traitement et quitter l'établissement.

Me voila au repos forcé et sous antibiotiques ( ici, c'est automatique, tous les pharmaciens en proposent), régime alimentaire stricte ( soupe et eau, rien d'autre) pour le weekend. Pas de Cambodge, ce sera pour un prochain weekend ou pour un prochain séjour dans la région. En attendant, je vais surement aller acheter des "copie de sauvegarde" de films ( comprenez des dvd pirates. ici, il n'y a pas de vrais dvd, ou alors ils sont très rares) et me reposer.

mercredi 28 octobre 2009

Triangle d'or


Les photos, enfin!

http://picasaweb.google.fr/alban.sciascia/TriangleDOr#

je vais essayer de compléter les légendes dans les jours a venir.

mardi 27 octobre 2009

Weekend à Krabi... et retour à Bangkok


Vendredi matin, nous décidons de nous offrir une excursion snorkeling. Le snorkeling, c’est de la plongée masque et tuba, sans bouteilles ni aucun autre moyen. Il est 9h30 lorsque notre speedboat (vedette) s’élance en direction de Koh Phi Phi. Cette île est connue pour deux raisons. Tout d’abord, c’est sur l’une de ses plages – Maya Bay – que fut tourné le film La Plage. La seconde raison est moins sympathique. A l’instar de Phuket, l’île fut ravagée par le tsunami de 2004. Koh Phi Phi est en fait un archipel, composé de deux principales iles, Koh Phi Phi Don et Koh Phi Phi Leh. C’est vers cette seconde que nous nous dirigeons. Aucune construction n’est autorisée, la seule trace de peuplement n’est que temporaire On vient pour deux raisons sur l’île : comme la plupart des touristes, pour profiter de ces paysages magnifiques, comme certains chasseurs locaux qui viennent récupérer els fameux nids d’hirondelles. Nous nous sommes contentés de la plage, ce qui est amplement suffisant.

A propos de plage, l’arrivée sur Maya Bay est vraiment exceptionnelle. Malgré les nombreux bateaux, nous avons l’impression d’être dans un endroit désert. Le bruit des moteurs des long tails boat, c’est embarcation typique de la région, ne trouble pas notre contemplation. L’eau est translucide et le paysage magnifique. Après avoir nagé quelques minutes, notre embarcation repart faire le tour de Koh Phi Phi Leh, et nous voici en rote pour 40 minutes de découvertes des fonds marins. Dans une crique, ou la visibilité est exceptionnelle, nous nageons en compagnie des poissons multicolores.
Nous partons ensuite découvrir une lagune, toujours sur Koh Phi Phi Leh, puis nous rejoignons Koh Phi Phi Don pour déjeuner. A la suite de quoi, le programme prévoit un arrêt à Monkey Beach, une langue de sable peuplée par… des singes. Nous poursuivons par un peu de snorkelling en pleine mer puis par un arrêt sur Bamboo Island avant de rejoindre l’hôtel.

Nous aurons droit à un coucher de soleil magnifique, aussi beau que celui vu à Phuket. La journée du lendemain sera consacrée à une découverte de la plage de Railay, sur Krabi, en Kayak de mer. Impossible de décrire l’émerveillement face à ces paysages. Les fonds marins par contre sont moins bien préservés qu’à Koh Phi Phi (impact du tsunami, surexploitation marine, etc).
Enfin, nous profiterons de notre dernière soirée dans ce paradis terrestre avant de repartir sur d’autres rives, à Surat Thani. En effet, qui dit weekend prolongé dit avions surbookés. Pour éviter de payer un billet d’avion hors de prix à Krabi, nous avons donc décidé de traverser d’Ouest en Est la péninsule afin de rejoindre Surat Thani. Le trajet ne sera pas sans embuche. Long Tail Boat pour débuter, minibus, tuk tuk puis, enfin, sous un orage dantesque, l’aéroport.
Après un vol agité, nous voici sur Bangkok pour notre dernière soirée avant le retour à Lyon d’Aline. Et dire que demain il faut retourner bosser…


En attendant, voici un petit planning prévisionnel :
Weekend prochain : le Cambodge et Angkor Wat.
D’ici quinze jour : Singapour
Pour les weekends suivants : Bangkok, la rivière Kwai et surement un weekend plage à Koh Samet.
Retour en France le 7 décembre.

Sinon, les liens intéressants pour les photos :
Krabi, Koh Phi Phi : http://picasaweb.google.fr/alban.sciascia/KrabiKohPhiPhi?authkey=Gv1sRgCLqHvJaLro6kWQ#

Le triangle d’or arrive bientôt !

vendredi 23 octobre 2009

Krabi, ou le paradis


Dernier weekend avec Aline, et weekend prolongé. Ce vendredi est férié en Thaïlande. C’est en effet à cette date que la mémoire du roi Chulalongkorn est honorée. Il s’agit d’un des rois les plus aimé, dont le souvenir, bien que lointain, reste présent. Nous voici à l’aéroport de Bangkok où, comme à son habitude, Air Asia nous gratifiera d’un retard, cette fois-ci léger. Après un vol sans encombre, nous rejoignons l’aéroport de Krabi, puis un embarcadère. Aline m’informe dans l’avion que notre hôtel, situé sur la plage de Railay, ne peut être joint par la route. Pas de négociation possible pour le prix du Longtail, embarcation locale.
Première erreur, être en jean et basket a marée basse, de nuit, sur une plage assez boueuse. Finalement, c’est trempé que nous rejoindrons l’hôtel.
Et là, très mauvaise surprise. La chambre réservée n’est pas la bonne. Le manager, joint au téléphone, propose une compensation qui ne me convient pas. Nous voici à palabrer pendant de longues minutes. Je suis assez énervé par cette mauvaise surprise et par la nonchalance du personnel présent. Je finis par leur demander de se bouger un peu. Finalement, nous arriverons à un accord.

Nous partons nous coucher déçu, mais prêt à découvrir un endroit qui s’annonce magnifique.
Et comme le laisse présager cette photo de Koh Phi Phi, ce fut le cas…

Bangkok by night


vue d'un skybar, juste pour rêver un peu. Un moment inoubliable...

Le Nord...


Apres le charme de Phuket, nous voici partis pour une destination bien différente, le Nord de la Thaïlande. Comme a l’accoutumée, Air Asia nous joue des tours et nous partons en retard. Visiblement, depuis qu’Aline est arrivée, tous nos vols sont en retard. Je vais finir par croire qu’elle me porte la poisse ;). Apres un vol relativement calme, nous voici à Chiang Mai, en quelque sorte la capitale du Nord. Le calme apparent de la cité volera en éclat a notre arrivée a l’hôtel. Ce dernier est en effet situé a proximité d’un quartier animé. Toutefois, la fatigue de la semaine aidant, nous n’y accorderons que peu d’importance.

Le samedi matin, il est temps pour nous de visiter quelques temples puis de repartir vers le triangle d’or. Cependant, Aline se retrouve malade et nous passerons par la case « consultation à l’hôpital » . Apres cet intermède, nous récupérons notre voiture de location afin de rejoindre la frontière entre Thaïlande, Birmanie et Laos.
Mais avant cela nous aurons droit a un accrochage (quelle bonne idée de prendre l’assurance tout risque !), une visite des chutes d’eau de Mae Rim et une belle ballade sur des petites routes thaïlandaises. Nous hésitons à franchir un col, et devant le peu de précision de la carte Michelin (la route est-elle carrossable ?), nous décidons de prendre l’autoroute. Enfin, autoroute est un bien grand mot… cette route serpente dans les montagnes recouvertes d’une épaisse jungle. De temps à autres, un village et sa multitude de chiens dormant sur la route. Après 5 heures de routes (nous nous sommes un peu égarés sur le périphérique de Chiang Mai) nous voici dans notre hôtel. La chambre est magnifique et le triangle d’or nous fait déjà des appels du pied. Mais avant de se lancer dans la suite du récit de nos aventures, il convient de préciser ce qu’est cet endroit.

Cette région, connue sous le nom de triangle d’or, a été mediatisée pour son importance dans le trafic de drogue. Si aujourd’hui l’afghanistan s’impose comme le principal producteur d’opium, il faut savoir que le triangle d’or a aussi connu ce sombre honneur. A la suite de l’accession au pouvoir des troupes de Mao en Chine, le Kuomintang (Chinois nationalistes et non communistes) se sont réfugiés a Taiwan. Mais seulement en partie. Certains d’entre eux passèrent en Birmanie, pensant pouvoir lancer une nouvelle offensive. Les aléas de l’histoire ont fait que cela n’a pu être le cas. Par conséquent, les nationalistes chinois se sont établis dans la région et ont bâti un empire. Un empire de la drogue. Je viens de résumer plus de 60 d’histoire et j’invite les lecteurs qui désirent en savoir plus à effectuer quelques recherches (je donnerais quelques sources plus tard… si j’y pense).

Bref, le triangle d’or, c’est avant tout un mythe. Celui des trafiquants et criminels en tout genre. Mais c’est un mythe qui perdure. Aujourd’hui, la production d’opium et de métamphétamines reste prégnante dans la région. Il suffit pour s’en convaincre de consulter la presse régionale. Le spectre de la criminalité est d’autant plus renforcé que de triangle d’or, la région devient le quadrangle économique. Pas de développement agricole comme on pourrait s’y attendre, mais l’émergence de casinos. Ces derniers étants interdits en territoire thaïlandais, les voici présents en Birmanie (Myanmar) et au Laos. Deux types de clientèles sont présentes : des sino-thaïs extrêmement riches et des nouveaux riches chinois. Etant donné que le mélange des genres n’est pas recommandé, chacun a ses casinos, du coté birman ou du coté laotien. Selon certaines sources, il n’est pas rare de croiser un généralissime dirigeant du Myanmar jouant avec un riche thai et un Wa (ethnie chinoise de Birmanie impliqué dans les trafics illicites) à la roulette.

Nous ouvrons donc nos yeux sur le Mékong et sur ces deux frontières le dimanche matin. Le programme est chargé et Aline tient le coup malgré la fatigue. Il est temps de rejoindre Mae Sai et la Birmanie. Nous voila dans un bureau de douanes birman fort antipathique. Nous ne resterons que quelques heures, le temps de nous balader sur le marché de Tachilek, peu intéressant. Toutefois, si Tachilek bénéficie de sa position frontalière, le contraste est saisissant une fois le pont passé. On ressent une légère différence dans les comportements. Il est temps de repasser le pont, et en observant le « trafic » d’une rive à l’autre, sous les yeux de soldats thaïs et birmans, je comprends mieux beaucoup de choses. Retour vers l’hôtel ou pendant que Aline se reposera, je partirais à Chiang Saen pour en savoir plus sur ce port fluvial du Mékong. En chemin, me voila engageant la conversation avec des militaires thaïs très sympathiques. J’ai longuement hésité à rejoindre le Laos à ce moment là, mais j’ai préféré regagner l’hôtel avant de rejoindre Chiang Rai, ou notre avion aura un retard de plus de deux heures. Il est finalement 3h du matin passée quand nous rejoindrons l’appartement. Weekend éprouvant, mais paysages magnifiques et contexte passionnant. C’est sur, j’y retournerais…

jeudi 22 octobre 2009

rapide retour sur un weekend dans le Nord

Avant de rédiger plus précisément notre weekend dans le triangle d'or, voici un bref apercu.
- paysages magnifiques
- populations accueillantes
- routes en très bon état
- hôpitaux sympa (rien de grave, juste une visite de routine pour Aline)
- moustiques voraces


Le reste dans un compte rendu plus détaillé si possible des ce soir.
Et les photos dans le courant de la se;aine prochain. Ce soir, départ pour Krabi et la mer d'Andaman.

jeudi 15 octobre 2009

Photos de Phuket en ligne


Avant de rejoindre le Nord et peut-être le Laos et la Birmanie, voici le lien pour les photos du second weekend a Phuket

http://picasaweb.google.fr/alban.sciascia/PhuketII#


Rendez-vous dimanche ou lundi

mardi 13 octobre 2009

Un weekend a Phuket ( seconde édition)




Retour le temps d’un weekend à Phuket. Il est presque 17h et me voila en train de quitter le bureau afin de rejoindre l’aéroport. Quelle bonne idée de partir plus tôt ! Un orage monstrueux va ralentir notre trajet en taxi. Nous arrivons à destination 10 minutes avant la fermeture du comptoir d’enregistrement. Mais notre vol aura finalement une heure de retard. Après un trajet dans les airs plutôt calme, nous voici à Phuket avec au programme l’un des moments les plus désagréable : la négociation du tarif du taxi. Il fat rester tenace et ne rien lâcher. Au départ, on nous a demandé 800 baths, nous en avons proposé 500. Nous avons cédés à 550. La mafia des taxis est réellement présente à Phuket. Quoiqu’il en soit nous voici en route pour un hôtel dans la jungle. L’accueil par les crapauds buffles est quelque peu déroutant, mais qu’importe, nous voici à bon port. La chambre est superbe et le personnel – désœuvré par l’absence d’arrivage massif de touristes- très accueillant.
Levés de bonne heure, nous profitons d’un peu de beau temps sur la plage de Nai Harn, toujours aussi sympathique. Toutefois, l’orage commence à grogner au loin et après avoir profité pendant trois bonnes heures d’un fabuleux soleil, la pluie ne nous quittera plus. Mais même sous la pluie, Phuket se révèle un endroit agréable. Le turquoise de la Mer d’Andaman a laissé place à des camaïeux de bleus-gris, perlés d’écume. En un instant, il nous est impossible de distinguer les côtes et nous voici dans notre bungalow grand luxe, seuls face a la mer et entouré par la jungle. On est bien loin de l’agitation frénétique de Bangkok et c’est tant mieux. Quitte à supporter la pluie, autant le faire dans un cadre agréable. J’en profite pour agrémenter mes rudiments de Thaï (qui se limitent aux salutations d’usage et au « tout droit-gauche-droit-merci » nécessaire pour guider les taxis. Le lendemain matin, le soleil est de retour, ce qui nous pousse à faire un peu de snorkeling (plongée avec masque et tuba) sur la petite plage de l’hôtel. Toutefois, la visibilité réduite et la force du courant feront que nous ne resterons que peu de temps dans l’eau. L’orage approchant, nous décidons de récupérer le scooter que nous avons loué pour aller nous balader sur l’ile. Aline tenant à visiter l’aquarium de Phuket, me voici à découvrir les subtilités du maniement d’un scooter 125 cm 3 en conduisant à gauche. Le premier rond point sera l’occasion d’un grand fou rire. Comprenant qu’en Thaïlande, le premier arrivé a la priorité, j’arrive à maitriser notre deux roues. Nous nous enfonçons dans un coin peu touristique de Phuket. Les temples laissent place aux mosquées, nous sommes loin des complexes hôteliers.
Après un repas composé de crabe grillé au BBQ et de crevettes locales, il est temps de repartir. Mais il nous faut trouver une station service. Ce sera chose faite en trouvant une sorte de mini marché, de type superette : l’essence est dans des bouteilles de whisky et l’on fait le plein à l’entonnoir. Il est temps de payer et de repartir alors que le muezzin appelle ses fidèles pour la prière. Nous voilâreparti vers le sud de l’ile, heureux d’avoir découvert un visage différent de la Thaïlande. Sur la route, nous nous arrêterons à Rawai, sur le marché aux coquillages et aux poissons. Le temps de boire un coca et de reposer mes bras ankylosés (en tout, nous aurons roulés sur plus de 80 kilomètres…sur un scooter en très bon état mais sur des routes parfois capricieuses) et de regagner l’hôtel. Un petit tour à la piscine, une dernière singha beer et il nous faut reprendre le taxi pour rejoindre l’aéroport et Bangkok. Suite aux intempéries qui ont touchées Pattaya, le vol sera très agité et l’atterrissage assez « costaud ».
Le prochain weekend sera dans le Nord, avec une petite inclusion en Birmanie et/ou au Laos si cela est possible. Au programme, Chiang Mai, Chiang Rai et le mythique Triangle d’Or…

jeudi 8 octobre 2009

Retour à Phuket



C’est bientôt le weekend et il est temps de quitter Bangkok pour un peu plus de 48h. Disons le franchement, cela ne fera pas de mal. En cette fin de saison des pluies, la cité est quelque peu suffocante. Les billets d’avions sont réservés, l’hotel est booké, direction Phuket, station balnéaire par excellence où Aline et moi allons prendre un peu de repos. Je dois le reconnaître, je crains que la météo ne soit pas au rendez-vous, mais tant pis, un weekend à Phuket, même sous la pluie, cela ne peut qu’être agréable. Retrouver l’Océan Indien et le sable fin, une température plus clémente et le souffle constant du vent cela n’a pas de prix. Je n’ai passé que deux jours à Phuket, mais ce fut formidable : grand soleil, belles vagues, eau transparente. Et pourtant, ce n’est pas le plus bel endroit de Thaïlande, mais le cadre reste exceptionnel. Et cette fois-ci, je vais délaisser la plage pour m’intéresser de plus près à cette île aux faux airs malais. En effet, Phuket a été influencé par des constructions sino-portuguaise et malaise. On parle même de « petite Malacca » pour Phuket ville.
Phuket, c’est aussi l’image des orang laut, des Moklens et Mokens, dont j’ai déjà parlé dans ce blog.
En attendant de découvrir Krabi – considérée comme le véritable paradis sur terre – il est temps de préparer mes valises pour retourner à Phuket. Rendez-vous dimanche soir.

dimanche 4 octobre 2009

La presse thailandaise


Je profite de ces quelques instants en attendant l'arrivée d'Aline pour rédiger un petit billet sur la presse thaïlandaise. Cette dernière est en quelque sorte mon principal outil de travail, et il ne manque pas de piquant (c'est la moindre des choses ici). Il existe deux principaux quotidiens en langue anglaise: The Nation et le Bangkok Post. J'ai une petite préférence pour ce dernier qui à tendance à être un peu plus sérieux (et encore). L'autre quotidien en langue anglaise est le Pattaya Daily News. Il y a tant à dire sur ce dernier...un mélange de tabloïd et d'émission de télé réalité. Je vous conseille de vous rendre sur la page "crimes" du journal en ligne. Attention, certaines images peuvent paraître très choquante (il n'est pas rare que les reporters mitraillent les cadavres lors de l'enquête).

Pour en revenir au milieu journalistique thaïlandais, un passage d'un roman de John Le Carré me semble le résumé à merveille:
"... car rien n'est plus prévisible que la propension des médias à répéter leurs inventions comme des perroquets et leur hantise de se faire doubler par la concurrence, peu importe que l'histoire soit vrai ou non, parce que franchement, mes chéris, de nos jours dans la presse on n'a plus i le personnel, ni le temps, ni l'énergie, ni la culture, ni le sens minimal des responsabilités pour vérifier nos sources au-delà de couper-coller les textes des autres fumistes sur le sujet et de les ressasser comme parole d'évangile".


Bien que cette vision semble très sombre, le parallèle peut réellement être fait dans la presse thaïlandaise - et sud-est asiatique en général. Il existe pourtant de très bons articles et de très bons journalistes, mais ceux-ci ne peuvent contrebalancer le sensationnalisme ambiant. Et plus j'avance dans ces lignes, plus je me rend compte que la situation n'est peut-être pas si différente dans mon cher pays. Ce qui me choque le plus - quoique je commence a y être habitué - c'est sans doute l'étalage en Une de certains faits divers. je vais prendre un exemple récent:
La femme d'un général de l'Armée Royale Thaïlandaise passe à la télé cette semaine dans un talk show. Elle se plaint des mauvais traitements que lui fait subir son mari. Elle raconte comment la police lui a répondu: " votre mari est général, on ne peut rien faire". Elle va voir les militaires qui lui annonce qu'il s'agit (à juste titre) d'une affaire personnelle. Elle décide donc de porter le débat sur la place publique. C'est une chose que l'on peut comprendre, si cela peut faire avancer les choses. Mais cela ne sera pas le cas, car la police comme l'armée ne changeront pas de position!Le problème de cet étalage de vérité et de plaintes (justifiées) est donc à chercher dans deux directions:
- d'une part le voyeurisme répandu tout autour du monde
- d'autre part le niveau d'inefficacité (pour ne pas dire autre chose) des services gouvernementaux.

Je reviendrais sur la presse de la région plus tard, je ne peux que vous conseiller de consulter les sites suivant pour vous faire une idée


http://www.bangkokpost.com/


http://www.pattayadailynews.com/index.php?p=news&CategoryID=008

et enfin un très bon site, celui de l'Asia times Online
http://www.atimes.com/atimes/Southeast_Asia.html

Les articles de ce dernier sont de très bonne facture. A voir les récentes publications sur le Laos, la Birmanie et les Philippines, qui donnent un éclairage intéressant sur les réalités politiques de la région.

jeudi 1 octobre 2009

Tout va bien

Tout va bien à Bangkok. Ne vous inquiétez pas, le tsunami déclenché par le tremblement de terre en Indonésie n'a pas eu lieu (enfin, si d'après les médias, une vague de 20cm). pour ce qui est du cyclone Ketsana (devenu tempête tropicale depuis), nous avons eu la chance de ne subir que de la pluie, contrairement aux autres pays qui eux ont eu droit a de terribles inondations et coulées de boue.
Bref, a part le temps maussade et un peu de fatigue, tout se passe pour le mieux.

samedi 26 septembre 2009

Weekend a Bangkok

Ce weekend, je reste sur Bangkok. Je n'ai pas grand chose de programmé, mais l'un de mes camarades de Master vient passer quelques jours en Thaïlande et c'est avec grand plaisir que je l'accueille. Il connait déjà bien la région et la ville pour y avoir passé quelques mois il y a tout juste un an.
De mon coté, beaucoup de travail avec une semaine qui s'annonce bien plus chargée que les autres. Concernant les nouvelles thaïlandaises, le Roi semble aller mieux, ce qui est une bonne chose pour le pays.

Je profite de l'absence de grands bouleversements pour aborder une thématique de premier ordre, la Thaïlande et le développement durable. La première chose qui surprend en arrivant ici, c'est de trouver du plastique de partout. Pour toute boisson achetée dans un étal de rue ou dans un 7/11, une paille et un sac plastique est fourni. Il est possible de refuser, mais les thaïs ne semblent pas comprendre le geste. On trouve aussi du plastique autour des bouchons de bouteilles d'eau, tel un sceau sécuritaire. Les emballages sont multipliés et l'impact environnemental s'il n'est pas visible au premier abord dans Bangkok ou sur les plages du Sud, doit toutefois être conséquent.
Autre aspect, la circulation qui vous l'avez compris, m'impressionne jour apres jour. Ici, il est impensable de marcher et les transports en communs sont peu nombreux (bien que les gouvernements successifs tendent a développer ces derniers).
On a donc la sensation permanente d'être dans un pays quasi occidentalisé (voire, sur certains aspects techniques, en avance) mais pour lequel les normes que nous essayons d'instaurer dans nos pays sont encore totalement inconnues.
Comme toujours les différences culturelles sont présentes, enrichissantes et surprenantes.

dimanche 20 septembre 2009

Weekend a Phuket


Vendredi, après le travail, me voici parti vers l’aéroport de Bangkok, afin de rejoindre l’île de Phuket, station balnéaire par excellence. Parti avec une heure et demie d’avance sur mon horaire, le trajet sera finalement très rapide. Le temps d’enregistrer et me voici dans un appareil d’Air Asia pour une heure de vol. Air Asia est une compagnie Low Cost asiatique. Mais attention, rien a voir avec nos Low Cost. Le service est à peu prés équivalent à celui que l’on retrouve sur les vols domestiques d’Air France. Me voici à l’aéroport de Phuket. Première surprise, il ne pleut pas. En effet, pendant la saison des pluies – et plus particulièrement au mois de septembre – il est rare de voir un jour sans pluie sur cette ile. Deuxième surprise, bien moins agréable, ma valise est restée à Bangkok. Fort heureusement, la responsable de l’équipe au sol d’Air Asia a tout pris en charge. Je me retrouve alors dans un taxi a destination de mon hôtel, le Royal Phuket Yacht Club, connu sous le nom de Royal Méridien, sur la plage de Nai Harn. L’avantage de cette plage, c’est sa tranquillité. Nous sommes loin du Pattaya local (Patong), dès 22h, tout est fermé. Mon hôtel est aussi le seul a donner sur la mer (il est considéré comme l’un des meilleurs hôtels du monde).
La chambre est tout simplement magnifique et le personnel est aux petits soins. Je reçois finalement un appel de ma nouvelle amie d’Air Asia m’annonçant que ma valise devrait m’être rendue dans le courant de la nuit. Vers 1h du matin, je reçois mes effets, et je peux alors m’endormir tranquillement.

Le samedi matin, une mauvaise surprise m’attend… La pluie. Mais cette averse ne sera que de courte durée et me voila sur la plage. Le Sud de l’ile, où je me trouve est réputé pour ses courants violent et c’est un drapeau rouge qui m’accueille. Toutefois, la consigne d’éviter les baignades ne sera pas respectée bien longtemps, et me voici à mon tour dans des vagues de plus de 2,5 mètres, à jouer comme un gamin. Je quitte la plage à marée basse et me prépare pour l’expédition indispensable à tout touriste : voir le coucher du soleil de la pointe la plus au Sud de l’île. N’écoutant que ma fierté, je me décide à partir à pied pour rejoindre la péninsule. Fort heureusement, une voiture me prendra en charge. Le spectacle est tout simplement magnifique, comme en témoignent les photos. Mais il est déjà temps de repartir, et faute de taxi me voici à pied pour rentrer à l’hôtel. Sur une petite route traversant la forêt, je dois avouer que je n’en menais pas large. Chauves souris, bruits bizarres, attaques de moustiques, j’ai couvert 1,5 km de dénivelé en courant plus qu’en ne marchant. Autre coup de chance (décidément !) un anglais, marié à une thaï me propose de me déposer plus loin. Ce garçon de Manchester, très sympathique, m’a permis de souffler un peu. Après un bon repas, je me retrouve dans ma chambre.

La journée de dimanche a été marquée par un bon petit déjeuner puis par une journée à la plage. Il est alors temps de quitter Phuket et de rejoindre l’aéroport. Seulement, les « taxis » locaux me demandent 800 baths (16€) ! Un scandale. Encore une fois, j’ai souffert de mon orgueil et me voila à pied, sur la route, jusqu’à ce qu’un rasta thailandais parlant français (oui, vous avez bien lu, cela existe) me dépose à l’aéroport pour un prix moindre (650 baths). Me voilà donc sur la route du retour à Bangkok.

Avant de conclure, une petite précision. Je ne sais pas si les médias français l’ont relaté, mais il y a eu des affrontements à la frontière cambodgienne. Tout le monde attendait des escarmouches à Bangkok avec la manifestation des « rouges », mais ce sont finalement les « jaunes » qui ont fait parler d’eux. Il s’agit ici d’un conflit ancien, d’une revendication territoriale. Ceci s’explique par le nationalisme exacerbé, phénomène prégnant dans ce pays. De par sa construction et son besoin d’unité, le nationalisme est quelque peu comparable à ce qui existait en France après la guerre contre la Prusse en 1870. Dans la vision nationaliste thaïlandaise, la Birmanie, le Cambodge et le Laos sont des « sous » Etats, car colonisés. Tout ce qui n’est pas Thaï n’est pas réellement considéré (pour preuve, le conflit ou insurrection, dans le Sud, sur lequel j’essayerai de revenir plus tard). Pour les thaïs, cette question des frontières avec le Cambodge est donc primordiale. Mais pour nous, cette mobilisation peut paraître ridicule. Tout ceci pour un temple, cela peut sembler totalement inopportun. Mais ici, l’importance est considérable.

Mon programme de la semaine s’annonce chargé. Mes prochains weekend seront sur Bangkok, je reçois la visite d’un ami de Lyon et de mon ami de Singapour avant l’arrivée d’Aline le 4 octobre.

samedi 19 septembre 2009

Phuket


Juste un petit message pour dire que je suis à Phuket et que tout se passe bien. La journée de samedi a été bien remplie, avec une occupation prédominante, la plage! J'ai eu beaucoup de chance de ne pas avoir de pluie! J'espère qu'il en sera de même demain...
Rendez-vous lundi soir pour le récit de mon épopée (c'est le cas...) à Phuket.
En attendant, les photos sont disponibles ici:
http://picasaweb.google.fr/alban.sciascia/20090918Phuket?authkey=Gv1sRgCMT7tcvp-v6JUA#

ps: la photo qui illustre ce message date de ce soir.

jeudi 17 septembre 2009

Quelques nouvelles avant le weekend

J’ai délaissé le blog pendant quelques jours, mais tout se passe bien. J’ai eu beaucoup de travail cette semaine et je n’ai donc pas pris le temps de vous tenir informé. Rendez-vous dimanche soir ou plutôt lundi, car je pars des demain soir en weekend sur la mer d’Andaman à Phuket. J’espère avoir du beau temps, mais j’en doute fortement étant donné que nous sommes en pleine saison des pluies.
En attendant, je vous conseille de jeter un coup d'oeil sur ce lien qui nous raconte l'histoire des Moken , « Gitans de la mer » ou Orang Laut en langue malaise:
http://joanoji.blogspot.com/2009/06/les-nomades-des-flots.html

dimanche 13 septembre 2009

8, 06 kilomètres


8, 06 kilomètres

C’est la distance que j’ai parcouru à pieds aujourd’hui, sous une chaleur d’enfer. Le plus inquiétant vient peut-être du fait que cette marche était volontaire. Pas de grasse matinée aujourd’hui, mais un lever vers 8h afin de rejoindre la gare de Hua Lamphong où j’ai pu acheter un billet de train pour Ayutthaya. Sous ce doux nom se cache l’ancienne capitale du Siam dont les vestiges sont une excursion à ne pas louper. L’avantage d’Ayutthaya, c’est sa proximité : seulement 70 kilomètres sépare la cité royale de Bangkok. Soit, deux heures de train en prenant l’omnibus. Me voici donc à la gare où j’opte pour un billet en 3eme classe à 20 baths. Le confort est plus que sommaire : banquette en bois, et ventilateurs. Au bout de quelques minutes, je m’installe au bout du train d’où je pourrais prendre l’air et des photos.
Une fois arrivé sur place, je suis assailli par les chauffeurs de tuk tuk, mais je tiens à me débrouiller. Et me voici sur le ferry qui va me permettre de traverser la Mae Nam Pa Sak, rivière ceinturant l’Est de la cité d’Ayutthaya. Une fois à terre, je me décide à faire une halte pour déjeuner avant d’attaquer les visites. Et bien entendu, je persiste à continuer à pieds, sous un soleil de plomb. Je ne le regrette pas car la ballade fut très agréable. Au programme, visite des ruines et du Wat Phra Mahathat, dont la pièce maîtresse est sans doute cette tête de Bouddha sculptée dans les racines. Bien que n’étant pas spécialement intéressé par les religions en général et par le Bouddhisme en particulier, je dois avouer que j’ai trouvé cette visite très intéressante et enrichissante.
Le fait de voir des thaïs, mais aussi des Bouddhistes de toutes origines se recueillir face aux Bouddhas m’a marqué. Non pas que les cérémoniaux des autres religions me laissent totalement indifférent, mais je ne sais pas comment l’expliquer, cette philosophie de vie(le Bouddhisme) me surprends jour après jour. Ici, certains taxis sont transformés en autels roulants, sur les marchés, la première vente donne lieu à une bénédiction. Les animaux errants sont entretenus car la religion interdit aux bouddhistes de tuer ces derniers. Le sens de la vie semble profondément différent de ce que véhiculent les autres religions.

Mais revenons à ma visite. Par la suite, j’ai rejoint le Wat Phra Si Sanphet, ancien palais royal. Profitant de a présence de banc, je me suis reposer quelque peu avant de repartir à pied, puis en Tuk Tuk et ferry vers la gare. Après un voyage en train express (245 baths la 2eme classe cette fois ci, on est loin des 20 baths de départ) je suis rentré à la résidence d’où, épuisé, j’écris ces quelques lignes.
Les photos de la visite sont disponibles sur un nouvel album picasa
http://picasaweb.google.fr/alban.sciascia/Ayutthaya?authkey=Gv1sRgCLCa6JDZpcK4ggE#

jeudi 10 septembre 2009

Sous la pluie



Je savais que je venais ici pendant la saison des pluies, mais je ne m’attendais pas à cela. Alors que j’avais prévu d’aller à Chinatown, un orage a débuté et la pluie continue de tomber à l’heure actuelle…
J’ai tout de même pu me balader dans le quartier chinois pendant quelques instants avant de m’installer dans la rue et de déguster quelques crevettes grillées. Il faudra que je retourne dans ce quartier afin de mieux en profiter. En rentrant, j’ai eu de l’eau jusqu’au chevilles en sortant du taxi, ce qui n’est pas si surprenant. Ce weekend, journée à Ayutthaya s’il fait beau avec un départ en train et un retour en bateau. Et il est possible que je parte dans le Sud le weekend prochain, direction Phuket, les plages de sables blancs et l’eau bleue turquoise (quoique pendant la saison des pluies, je doute de me prélasser dans ce tableau idyllique).

mercredi 9 septembre 2009

Retour au travail


De retour à Bangkok, le travail a repris son cours. Aujourd’hui, le 9 septembre 2009, le gouvernement a décidé d’instaurer une nouvelle journée du Roi. Tous les portraits de la Reine ont donc disparus pour être remplacés par ceux du souverain. Les employés du gouvernement étaient invités à se réunir vers 9h du matin afin de chanter pour le Roi. Je reviendrais sur la question de la monarchie plus tard bien qu’elle ait un lien direct avec le sujet que vais aborder, les rouges contre les jaunes.
Je ne sais pas si les médias français parlent beaucoup en ce moment plus la date de l’anniversaire du coup d’Etat approche, plus les médias locaux s’affolent. Il y a trois ans, un coup d’Etat militaire avait renversé le gouvernement de Tahksin Sinawatra (les rouges). Ce dernier est alors parti avec l’argent du pays pour acheter le club de football de Manchester City…
S’en est suivi une période très instable pendant laquelle le principal fait marquant fut l’occupation de l’aéroport de Bangkok par les jaunes (proche de la monarchie). Je ne vais pas vous décrire les tenants et aboutissants de toutes ces histoires, sachez juste que la situation est plus calme que ce que peuvent annoncer els médias. Les differents rassemblements des rouges ont été annulés ces dernières semaines.
De mon côté, je pense visiter Ayuthaya ce samedi et partir en excursion dans Chinatown demain soir. Je commence a me renseigner pour passer un week-end dans le sud sur une île, les prix pratiquer par air asia étant plus qu’intéressant.

lundi 7 septembre 2009

Week end à Pattaya




Ce week end, Un camarade de promotion ainsi que d’autres amis m’ont rejoint à Bangkok. Cet ami travaille à Singapour et connaît très bien la Thaïlande. Des le vendredi soir, nous sommes allé nous balader dans Bangkok avant de rejoindre le samedi Pattaya. Ce nom peut sembler familier car il a longtemps été assimilé au tourisme sexuel. Ce simple village de pêcheur a connu un développement considérable pendant la guerre du Vietnam. A l’occasion de leur relâche dans le port militaire de Sattahip ou sur la base aérienne de Utapao, les GI’s ont découvert les longues plages de Pattaya. La demande appelant l’offre, le village se développa au fil des années jusqu'à devenir la Mecque du divertissement dans la région. Aujourd’hui, c’est la mafia russe qui détient le pouvoir dans la région. Les exactions de gangs, le trafic de stupéfiants, les accidents de la route font la une de la feuille de choux locale, le Pattaya Daily News. Pattaya, c’est avant tout un mystère pour moi et un peu d’appréhension. La veille de mon départ, un policier local a encore été arrêté pour trafic de stupéfiant et d’arme. Pourtant, si l’on écoute les Thaïs, Pattaya est une destination magnifique : ils sont nombreux à venir profiter des plages – qui, soit dit au passage ne sont pas exceptionnelles mais j’y reviendrais plus tard. Après un départ mouvementé de Bangkok, nous rejoignons enfin la station balnéaire. Nous décidons de rejoindre la Walking Street, haut lieu de la vie nocturne locale. Les rabatteurs sont bien entendu présents et nous proposent monts et merveilles. Suivant notre guide – mon camarade John qui travaille à Singapour – nous nous dirigeons vers une boite de nuit locale très sympathique ou un groupe alterne avec un DJ. L’ambiance est sympathique, c’est un peu une atmosphère comme celle que l’on trouve chez nous le week-end. On vient ici pour s’amuser et décompresser. Notre nuit se terminera dans un autre club possédant une baie vitrée donnant sur la baie. Un spectacle magnifique de nuit. Retour à l’hôtel, très confortable afin de débuter tardivement la journée du dimanche sur la plage de Jomtien. Cette dernière – bien plus agréable, car plus calme que celle de Pattaya – est réellement sale. Nous sommes loin ici de la plage de rêve avec sable blanc et de l’eau bleu turquoise. Nous étions prévenus, et notre seul souhait est de profiter de l’air marin.
Le temps passe alors doucement, malgré le harcèlement constant des vendeurs qui nous proposeront des choses utiles (fruits, boissons) et parfois inutiles (drap housse). Le retour sera difficile, notre chauffeur de taxi étant après réflexion soit un drogué soit un alcoolique en manque : conduite dangereuse, tics nerveux, aucun raisonnement logique, etc. Nous finirons par nous faire déposer au milieu de nulle part, mes amis ratant leur avion pour Singapour… Finalement, un taxi nous ramènera tardivement à Bangkok ou nous retiendrons tous une leçon concernant le choix des chauffeurs de taxi.
Le travail reprenant, je n’ai pas grand-chose de prévu pour cette semaine, sauf peut-être un week-end à Ayutthaya pour une excursion d’une journée.

jeudi 3 septembre 2009

Première journée de travail


Ma première journée de travail s’est achevée et je ne peux vous dire que j’ai beaucoup de travail. De ce fait, je donnerais plus de nouvelles demain ou lundi car ce week-end je serais en vadrouille. En tout cas, tout se déroule pour le mieux et je commence à m’habituer pour de bon à la vie thaïlandaise et « bangkokienne ». Cette ville est réellement dépaysante, tout en elle semble démesuré et fou. Je comprends mieux la fascination de nombreux auteurs et artistes pour Bangkok qui finalement s’apparente plus à une cité des âmes errantes qu’à une cité des anges. Dans cette ville, tout est possible.
J’ai fais quelques photos sympa de nuit, j’essayerai de les mettre en ligne rapidement.
N’hésitez pas à me contacter par mail, je laisserais mon adresse postale très bientôt si certains d’entre vous souhaite me faire parvenir des courriers ou tout autre chose.

mardi 1 septembre 2009

Visite du Wat Pho


Ce mardi, réveil de bonne heure pour visiter le centre historique de Bangkok. Plus exactement, pour visiter l’un des plus fameux temples de la capitale, Wat Pho, de son vénérable nom Wat Phra Chetuphon Vimolmangklararm Rajwaramahaviharn, ou plus simplement le temple du Bouddha couché. D’ailleurs, à propos de nom à rallonge en thaï, quelques précisions sur le nom Bangkok. Le nom entier de la ville est Krung Thep mahanakhon bowon rattanakosine mahintara ayuthaya mahadilok popnopparat ratchathani buriromudomratchaniwet mahasathan-amonpiman-avatansathri-sakkathatitya visnukamprasit, soit en français « ille des anges, grande ville, résidence du Bouddha d'émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l'énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn ». Comme les Thaïs sont des gens pratiques et raisonnables, le terme Bangkok (dont les origines semblent variables) a été adopté. Tant mieux !

Revenons à ma journée : lors de la préparation de mon périple, je comptais visiter avant tout le Wat Phra Kew et le grand palais. Toutefois, le manque de temps, l’intérêt réel du lieu et le tarif pratiqué à l’entrée (250 baths, plus de 5€, une fortune ici) m’ont décidé à reporter cette visite. L’expédition commence par le repérage du lieu auprès duquel je dois me rendre. Ma résidence est assez excentrée, plus proche du quartier des affaires que d centre historique. Me voila parti sur une moto-taxi pour rejoindre un arrêt de métro. Première surprise, le métro est d’une propreté incroyable ! On est loin des rames vues en France ou aux Etats-Unis, tout est propre, rien ne traîne et il est obligatoire de passer sous un portique de sécurité surveillé par un policier. Ceci s’explique notamment par la situation politique tendue, mais aussi par le climat insurrectionnel qui secoue le Sud du pays.
Me voici parti dans ce métro sur-climatisé (j’en ai encore mal à la gorge…) en direction de la station Hua Lamphong. Le trajet est vite bouclé et j’attrape un taxi à la sortie pour me diriger vers le Wat Pho pour voir ce si célèbre Bouddha couché. A peine débarqué du taxi, je commence à me faire alpaguer par des rabatteurs me proposant monts et merveilles pour 20 baths (40 centimes). J’arrive à me dépêtrer de cette situation et me voila face au bouddha couché. Il s’agit en fait d’une statue en plâtre, dorée à la feuille, de 48 mètres de long pour 15 de haut. La statue illustre la mort du Bouddha, soit le Nirvana et son état de béatitude éternelle. La statue est réellement impressionnante, et sur ses pieds sont représentés en nacre les 108 états de Bouddha. Il faut aussi savoir que Wat Pho accueille en son sein une véritable école de massage, perpétuant les traditions ancestrales du Royaume.

En sortant de Wat Pho, je me suis dirigé vers le Chao Praya, fleuve qui ceinture la cité des anges. En m’égarant quelque peu, je me retrouve dans un marché aux poissons séchés et l’odeur dégagée est tout simplement pestilentielle. Mais cette courte escapade me permettra de réaliser quelques clichés sympathiques. Je poursuis ma balade au milieu des étals promettant monts et merveilles aux farangs (étrangers) et proposant toute sorte de contrefaçon, sous le regard amusé (pour ne pas dire autre chose) de la police touristique. Il n’est que 11H2à du matin, mais j’ai marché plus de deux heures sous une très forte chaleur et l’humidité devient vite insupportable. Comme à l’aller, je diversifie mes modes de transports (taxi-métro-taxi) et me voila de retour à la résidence quand la pluie commence à tomber. Cette averse durera pendant encore quelques heures.

P.S.: Une vidéo prise ce matin en motobike. Désolé pour la qualité, mais j'ai du réduire celle-ci un maximum afin de pouvoir la mettre en ligne:
http://hotfile.com/dl/11247687/d42e189/motobike_low.wmv.html

lundi 31 août 2009

Début de semaine



Aujourd’hui, c’est lundi, le jour du Roi. Il faut savoir que le Roi est une véritable institution en Thaïlande. Gare à celui qui médira à son propos, le crime de lèse majesté existe bel et bien ici. Attention aussi à ne pas « maltraiter » les billets de banque, à l’effigie du souverain. Il est reconnu que tout désaccord avec l’opinion royale est moralement condamné. Au cinéma, après les pubs et avant le film, l’hymne national (longue vie au Roi) est diffusé. Pour marquer les lundis, de nombreux Thaïlandais arborent des polos et t shirt jaune, la couleur de la royauté. Certains d’entre eux vont devant la statue de son altesse pour y déposer des colliers de fleurs jaunes.
Pourtant la situation n’est pas si idéale qu’il n’y parait, comme le montre l’instabilité politique qui depuis plusieurs années secoue le pays.
Ce matin, départ pour un endroit bien français, un supermarché carrefour ! Afin d’éviter de me faire arnaquer avec le sourire par un vendeur de rue, je me suis décidé à partir vers ces allées marchandes bien connues afin d’effectuer quelques achats. Je n’ai – heureusement ? – pas grand-chose à raconter à ce sujet. Le programme de l’après midi était bien plus intéressant, avec une balade à Lumphini Park, le « poumon » de Bangkok. L’avantage, c’est que Lumphini n’est pas loin (en taxi bien sur) de l’appartement. L’inconvénient, c’est que des espaces verts en pleine saison des pluies, ce n’est pas forcément l’endroit le plus rafraichissant et sec…
Quoiqu’il en soit, je suis allé me balader dans ce joli parc, quelque peu comparable au parc de la tête d’or de Lyon (avec des pédalos sur un lac), à l’exception près que ce ne sont pas les écureuils qui foisonnent, mais… les varans. Vous savez, ces gros reptiles qui passent leur temps à nager ? Le premier que j’ai vu m’a surpris alors que je marchais aux alentours du parc. J’ai presque failli marcher sur le second que j’ai rencontré…
J’avais une certaine habitude des iguanes lors de mes cours séjours en Guyane, mais là – comme vous pourrez le voir sur les photos – ce n’est plus la même catégorie !
Après cette longue balade, j’ai profité de mon temps libre pour travailler, en attendant ma rentrée officielle qui aura lieu jeudi.

dimanche 30 août 2009

Premier week-end




Ce premier week-end passé à Bangkok était plutôt tranquille. J’ai passé mon tems à faire quelques courses, à travailler et à profiter de l’appartement. Je récupère un peu mieux du décalage horaire. Vendredi soir, je suis sorti pour prendre quelques photos sur Sathon, mon lieu de travail. Samedi, j’ai profité de ma journée pour aller faire quelques achats au MBK, le fameux grand centre commercial de Bangkok, temple de la contrefaçon. Il me reste encore quelques petits équipements à acheter cette semaine. J’ai aussi eu l’occasion de week-end d’essayer pour la première fois les moto-taxi. Très sincèrement, c’est impressionnant. Tout va très vite et les pilotes sont parfois quelque peu kamikaze (attention, en grande majorité ils conduisent très bien). L’avantage, c’est le faible coût et la rapidité pour être sur place.
Pour ce qui est de la circulation, il est vraiment très agréable de se balader dans Bangkok le week-end : il y a encore quelques bouchons, mais ils sont bien moindres qu’en semaine. D’après ce que j’ai cru comprendre, les embouteillages ne dépendent pas des horaires, mais des axes en eux même. Ainsi, certaines rues ou avenues sont bouchées en permanence. Et quand la pluie s’en mêle…

Aujourd’hui (dimanche), réveil à 6h par un énorme orage. J’ai travaillé un peu dans la matinée, puis je suis allé au cinéma : rien à voir avec nos multiplexes : on se lève pour l’hymne national et pour célébrer le roi, les sièges sont inclinables, et la climatisation poussée à son maximum.
Plus j’avance dans mon séjour, plus certaines choses me marquent. Je n’y avais pas vraiment fait attention, tout excité de découvrir un nouveau monde, mais le bruit est omniprésent. Cela ne me dérange pas spécialement, mais il est tout de même agréable de rentrer et de fermer la fenêtre (car le bruit continu a exister dans la rue !).
L’autre point que je découvre et qui me ravit, c’est la propreté de la ville. Attention, ce n’est pas Singapour avec des beaux trottoirs propres et lisses. Mais les gens font énormément attention. Par exemple, on ne jette pas son mégot par terre (amende de 2000 baths soit 40€), il n’y a pas trop de déchets trainant dans la rue et de nombreuses personnes sont employées pour que les rues restent propres. Bien sur, ce n’est pas le cas dans toute la ville, mais les quartiers que j’ai visités jusqu’à présent possédaient tous cette même caractéristique.
Cette semaine promet quand à elle d’être chargée : arrivée d’un ami de Lyon pour quelque jour puis d’un camarade de promo de Master, qui travaille à Singapour, et qui vient passer le week-end ici. Nous risquons de partir samedi et dimanche découvrir les plages les plus proches de la ville.
Je vais rajouter quelques photos ce soir et j’essayerai de tenir à jour le blog cette semaine. Désolé de n’avoir pas répondu aux mails que vous avez pu m’envoyer, j’essaye de m’en charger rapidement.

jeudi 27 août 2009

A la recherche d'un portable


Compte tenu des coûts prohibitifs des appels de l'étranger de nos chers opérateurs de téléphonie mobile nationaux, il était indispensable que je trouve un téléphone sur place. Trouver un portable à Bangkok, c'est un peu comme chercher une aiguille dans une boîte d'aiguilles: C'est facile et il y a l'embarras du choix. Aey, la réceptionniste de la résidence, me dit de faire attention car il y a de nombreuses contrefaçons (j'avoue tout de même que je m'en serais un peu douté, mais c'est très gentil à elle de m'en avoir informé). Me voici donc parti pour rejoindre le MBK, le plus célèbre mall de Bangkok.
La première surprise vient de la superficie du centre commercial: 7 étages gigantesques, certains étant réservés à des marchandises précises. Pour les portables, c'est le 4ème niveau. Et on trouve de tout: de la production locale à l'habile contrefaçon (Jphone, Iphone TV, faux téléphone, etc.) et pour des prix défiant toute concurrence. Ce qui est vrai pour les téléphones l'est pour toutes les autres marchandises: côte à côte, il est possible de trouver un article contrefait et un article original. En déambulant dans les différentes allées, il est possible de réaliser de très bonnes affaires. La suite de ma visite me permets d'acheter quelques articles (piles, adaptateur électrique supplémentaire) et d'aller prendre un déjeuner tardif dans la food court du centre commercial.

A la suite de quoi, je suis reparti sur l'appartement pour profiter de la piscine avant l'orage quotidien. Ce dernier était par ailleurs extrêmement violent et a duré pendant deux bonnes heures, ce qui m'a permis d'essayer pour la première fois le service de restauration de la résidence. Il suffit de descendre passer commande et vos plats sont amenés dans votre appartement très rapidement. J'ai pour ma part opté pour un Pad Thaï et du poulet frit, le tout pour 130 baths, soit 2,6 €. S'il y a une chose vraiment appréciable ici, c'est bien la qualité et le coût de la nourriture.
Aujourd'hui, programme relativement tranquille, je vais essayer d'aller prendre quelques photos nocturnes du quartier des affaires.


P.S.: En bonus, une vidéo sur la circulation à Bangkok, à télécharger ici:

http://rapidshare.com/files/272211943/tuk_tuk_in_bangkok.wmv